Si vous vous promenez dans Paris et que, le long de la seine, dans les alentours de St-Michel/St-Germain, vous tombez sur la fontaine St-Michel, vous remarquerez que c'est le rendez-vous de prédilection des parisiens de la rive-sud de la Seine.
C'est là que Julia m'avait donné rendez-vous, à 20h, ce soir de début d'été. Et c'est là que je l'ai revue, presqu'un an depuis notre rencontre en Equateur.
Nous avons renoué avec quelques nouvelles personnelles, et nous nous sommes retrouvés au Paradis du Fruit ("un endroit que j'ai découvert grâce à mon frère"), à siroter chacun un délicieux Rose passion.
J' ai connu Julia (juju) à Quito, en Equateur, qlors qu'elle travaillait sur un projet humanitaire qui ne lui procurrait que peu de satisfaction à cause du trop grand nombre de volontaire par rapport aux besoins locaux; elle ne se sentait pas totalement utile. Après que nous ayons partagé quelques discussions fort intéressantes dans le bus Quito-Otavalo et retour, nous étions devenus amis. Je l'ai amenée avec moi à Lloa, à l'école de villqge de San Luis ou j' ai enseigné en 2004 et Julia est tombée en amour avec l'école, la région, le volcan... Je lui ai suggéré de changer de projet, puisque "mon" école n'avait pas eu de prof d'anglais depuis mon départ un an plus tôt, et elle a acceptée et enseigné quelques semaines à "mes" élèves.
Juju et moi sommes restés en contact depuis.
Julia est originaire de marseilles, en provence. Elle étudie maintenant à Paris, et c'est pourquoi nous avions rendez-vous ce soir-là, fontaine st-michel.
Pendant notre dégustation du Rose Pasion du Paradis du fruit, nous avons évoqué l'Equateur, bien sur, les élèves, mais la discussion avec Julia dépasse toujours les zones communes ou connues, et c'est ce qui la rend intéressante; Entre la situation du logement à Paris, la complexité du régime politique de Cuba et la vision que les occidentaux en ont (et celle divergente des américains), on aborde autant les voyageurs aui font le tour du monde (comme ces deux slovènes en auto, rencontrés en Equateur, ou cet américain ayant vendu sa maison pour voyager pendant 3 ans) que le système d'éducation en France ("je vais révolutionner le système éducatif francais!").
La conversation avec Julia est toujours intéressante, souvent drôle ("Paris, l'hiver, c'est tellement froid... ah, mais pour un canadien, c'est pas froid, bien sur, mais pour moi... disons que moins cinq..."), et en plus, elle est jolie et a un beau sourire ;-) - (ok; je sais qu'elle lira peut-etre ceci - Allo Juju ! ! ! :-))) - Mais je ne rigole pas; je vous le prouverai avec une photo de Juju bientôt sur ce blog - j'ai pu me "voler" deux photos; elle déteste se faire prendre en photo: la seule photo de Julia que j'ai prise en Equateur, elle est de loin, et a les cheveux - longs et clairs qui couvrent son visage.
Plus tard, je me retrouve rue de Monsieur le prince, près de St-Germain. C'est la rue des restos japonnais du quartier latin de paris ("j'adore le sushi, c'est ici que j'ai connu"); si vous passez par là, il y a un petit edifice à logement et au 3e (4e?), et de la fenetre, on voit l'edifice d'en face ("presque toujours vide, je croyais, avec les voinsins en fqce, que je ne pourrais pas me promener en pijama, mais non, ils ne sont jamais la. incroyable combien de logement vide il y a à Paris, et pourtant, tant de gens cherchet à se loger"). Sur le bureau près de la fenêtre, il y a un Mac iBook G4 identique au mien ("J'y connais rien, j'ai demandé conseil à mon frère, il m'a dit d'acheter le même ordi que lui"), je note que c'est un excellent choix.
Elle me projète sur l'écran de son ordinateur le petit film/montage photo qu'elle a réalisé en iMovie avec ses photos de l4Equateur, nous parlons de plusieurs choses pendant la "projection".
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Si jamais vous passez par paris et vous retrouvez dans St-Michel/St-Germain, rue de Monsieur le prince avec ses restos japonnais... ne cherchez pas Julia, au 3e... car elle n'y est plus, j'aurai été son dernier visiteur avant son déménagement... elle habitera un temps chez son frère, avant un projet au Mexique...
Qui sait si nous ne nous reverrons pas an Amérique centrale?
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Voilà, petite anecdote Parisienne, pour vous parler de mon amie Juju, et pour vous faire voir, un peu, par petit bout parfois, pourquoi je continue, et ce que les rencontres de voyagent apportent parfois comme soirées, surprises, réunions imprévues...
Et pour remercier Julia de cette belle soirée et cette complicité; on se reverra Juju, promis! (Je sais juste pas quand ni ou, mais c'est un détail, non?)
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Désolé pour les typos; claviers azerty, je tape encore un peu vite et ai de la difficulté à m'adapter.
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