samedi 29 janvier 2005

En chemin vers la Californie?!

Hein? Quoi? Quand? Ou? Hehehehe...
Il faut parfois savoir lire les signes.
En arrivant à Vancouver, je me suis dit que cette fois-ci, contrairement à mon précédent séjour, je n'aurais aucune excuse pour ne pas prendre mon temps et aller au moins visiter une partie de la Californie. On pense évidemment à Los Angeles dans un cas comme le mien, amateur de films... mais comme j'ai entendu dire que la plus belle ville de la Californie est San Francisco, le plan était d'y aller à un moment donné.
Évidemment, les choses ne tournent pas comme prévu (presque jamais, en fait, mais c'est tant mieux, ça met du piquant, non?). Ainsi, il semble que la vie me rappelle vers l'est plus tôt que prévu, entre Vancouver et Tokyo, si mon projet d'aller au Japon se concrétise cet été.
Faute de moyens, je m'étais donc fait à l'idée de repousser la Californie à un séjour subséquent. Un paradoxe, quand on y pense. Je n'ai jamais mis les pieds en Californie malgré quelques années de résidence à une journée au nord... et n'ai jamais officiellement mis les pieds à New York malgré des années de résidence à moins d'une journée au nord...
Paradoxal puisque malgré la distance, j'ai visité Paris, Londres, Prague et Quito...
Entéka...
Mon amie Suzie il y a deux jours regardait les cartes et Atlas pour trouver une ville intéressante à visiter dans un rayon raisonnable pour un rapide trip de deux-trois jours... Pas grand chose. Avons vu Victoria, Seattle, Whistler... reste Calgary ou Portland, Oregon. Est-ce que ça vaut un aller-retour de 10-18h pour visiter éclair en une journée et demie? Poser la question c'est y répondre... surtout qu'avec l'hiver, calgary semble moins attirante, non?
Puis, une amie en route poru Loa Angeles s'est arrêté quelques jours à San Francisco récemment et m'A écrit qu'elel avait trouvé la ville absolument splendide!
Hum, douze heure de route pourrait faire un road trip amusant, en plus de visiter au moins une ville qui vaut le coup d'oeil...
Ainsi, en ce moment, je planifie une petite visite à San Francisco, d'ici deux semaines si tout va comme prévu..... allez savoir tout ce uqi peut se passer en deux semaines! Faut avouer que l'idée d'aller me balader à l'extérieur du pays, ne serait-ce qu'une couple de jours et aux USA, me donne des fourmis dans les jambes.
Je vous tiendrai au courant et tenterai éventuellement de prendre des photos pour vous de la ville du Golden Gate Bridge, qu'a traversé à pied Darth Vader, mais c'est une autre histoire...
Chao!!

jeudi 27 janvier 2005

Les autres nouvelles

J'adore l'Internet pour uen raison... on peut y trouver des nouvelles alternatives à ce que la presse traditionnelle nous réserve jours après jours...
Un exemple: hier aux nouvelles, il y avait le sujet des emplois qui semblent être plus précaires, moins permanent que par le passé, etc, etc. Résumer ce sujet en une nouvelle de deux minutes, c'est non seulement d'un ennui mortel, mais en plus, ça ne nous apprend absolument rien de nouveau sur cette situation. Est-ce vraiment une nouvelle? C'est comme la fait que Stephen Harper est contre le mariage gay, une nouvelle? Haha... personnellement, j'arrive à peine à croire que la chose soit encore l'objet d'un débat, alors l'opinion de Harper... tk...
Les deux nouvelles que j'ai aimé avoir aujourd'hui (via le net), c'est d'abord d'apprendre un phénomène étrange: les fans d'Harry Potter semblent se rendre en Israel, dans un cimetierre près de Tel Aviv pour rendre leurs hommages à un soldat britanique qui y est enterré, il est mort à 19 ans, et il s'appellait Harry Potter.
Autre nouvelle, qui date de quelques jours celle-la: le Tsunami qui a frappé l'Asie a évidemment frappé aussi une partie de la côte est Africaine, on n'en a pas beaucoup parlé, vu que l'impact a été beaucoup plus faible. A Mombaaa, au Kenya, un bébé hippopotame a survécu à la vague mais a perdu sa mère. Il a été adopté par une tortue géante qu'il ne quitte plus depuis.

Autre exemple de nouvelle plus intéresante que la crap qu'on nous sert dans les journaux et à la télé: Il y a des longues files d'attentes à l'entrée du Louvre à Paris, ces jours-ci, les visiteurs se précipitant pour aller voir la nouvelle pièce acquise par le célèbre musée, un buste sculpté par l'artiste Franz Xaver Messerschmidt au 18e siècle pour lequel le Louvre a payé 4.8 millions de dollars...
Et comem si nous ne savions pas encore que la température est complètement fuckée, et plus que jamais, et plus souvent que jamais, et pire au fil des ans, alors que les gens tentent de reprendre un ruthme de vie en Asie, l'Europe reçoit des tempêtes de neige... voir les images du nord de l'Espagne ou encore voir un homme déblayer son auto en face du Colosseum de Rome est aussi étrange...
a suivre...

* Mon Top 10 cinéma de 2004 *

A prendre avec le recul nécessaire, puisque contrairement à mon habitude, je n'ai vu que peu de films cette année. Je n'ai pas fait de décomte, mais je pense avoir vu à peu près 25% moins de films cette année que dans les dernières années...

10. Spanglish, de James L. Brooks.

Oui, le mélange d'anglais et d'espagnol joue dans mon appréciation du film, oui, le personnage de la jeune femme espagnole est un personnage auquel j'ai pu m'attacher vu les circonstances, mais par-dessus tout, c'est ce que vivent cette jeune femme et le personnage joué avec brio par Adam Sandler qui m'a rejoint le plus.

9. La Peau Blanche, de Daniel Roby.

Pour tout ce que devrait être un bon suspense, pour tout ce que devrait être un bon film québécois. Bien écrit, bien réalisé, direction photo exceptionnelle, totalement exportable puisque universel dans le ton comme dans les références.

8. Harry Potter and the prisoner of Azkaban, de Alfonso Cuaron.

Le meilleur film de la série, de tous les points de vue. Réalisation inventive, atmosphère et paysages, et enfin, les personnages semblent plus que des enfants, les costumes jouant pour beaucoup cette fois-ci. Et c'est aussi adapté de mon livre préféré de la série, et je l'ai vu alors que j'étais à l'étranger... et puis c'est ce film-là que j'ai vu en compagnie de quelques equatoriens de mes élèves qui allaient au cinéma pour la première fois de leur vie, comment oublier ÇA?

7. Closer, de Mike Nichols.

Le scénario est tellement bon, tellement coupant, chaque ligne de dialogue semble frapper au visage comme un coup de poing! interprétation aussi impeccable, je ne vois pas d'autres possibilité que de mettre Closer dans ce top 10, même si c'est un film dur, twisté et pas nécessairement le genre de film à aller voir avec sa copine, ou ses copines :) La parfaite illustration du lien entre un film et avec qui vous voyez un film dans votre souvenir de ce film.

6. Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet.

Oui, par moment, ça rappelle Amélie, avec Audrey Tautou devant la caméra et Jeunet derrière (et au scénario). C'est par contre très fort, poignant et drôle, un étrange moment de suspense et de détente, de sourire et d'angoisse, une réussite sur tous les plans par celui qui est devenu mon réalisateur français favori au fil des films.

5. Garden State, de Zach Braff.

Un must cette année. Encore un lien entre le film lui-même et les circonstances qui l'entourrent. Vu sur la suggestion d'une bonne amie australienne, alors le film me rappellera toujours cette amie. Et puis le scénario est le genre d'histoire que j'aime, ça racontre exactement le type d'histoire qui vient me chercher, comme Spanglish ou Girl with a pearl earing ou d'autres de mes films favoris dans le passé, c'est le genre de scénario que j'aurais aimé écrire.

4. The Incredibles, de Brad Bird.

Les trois grands films d'animation que j'ai vu cette année m'ont beaucoup plu. je parle de Shark Tale, Shrek 2 et The Incredibles. Ce dernier est par contre le plus original des trois, et celui qui évite le plus les références à la culture populaire pour fonctionner par lui-même. Un divertissement absolument parfait, un sans faute par une équipe de production qui ne m'a jamais décu depuis près de 10 ans, une rareté dans cette industrie, non?

3. Kill Bill, volume 2, de Quentin Tarantino.

J'ai toujours aimé les films de Tarantino, vous le savez. J'avais aimé Kill Bill volume 1 l'an dernier. J'ai ADORÉ le second volet de ce film, qui est à la fois meilleur (surtout pour ses dialogues, un point toujours très fort chez Tarantino), et qui rend meilleur le premier volet, un exploit en soi. La finale, pourtant téléphoné dès le dévoilement du titre du premier volet est pourtant remplie de surprises et d'une tension absolument brillante. Je ne m'attendais pas à être si ému, en fait. Superbe.

2. Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry.

J'aime beaucoup les scénarios de Charlie Kaufman (Adaptation et Being John Malkovich étaient mes favoris), j'aime beaucoup Jim Carrey lorsqu'il évite de grimacer, ce qui est rare, mais ce qui m'a fasciné avec ce film, c'est l'idée et son traitement. Non seulement on parle d'une histoire d'amour (norlame et ordinaire, disons, donc à laquelle on peut se référer, se reconnaître), mais on parle en plus de jouer avec la mémoire, de la perte, certes, mais aussi de découvrir que le réel, nos souvenirs, ne sont pas nécessairement ce qu'ils sont. Cette thématique est certainement l'une des plus forte qui soit en ce qui me concerne. Rappelez-vous Vanilla Sky, un des films les plus terrifiant que j'ai vu de ma vie... Eternal Sunshine est effrayant, poignant, drôle, bouleversant tout en demeurant hautement divertissant, un bijou d'une rare valeur dans une année que j'ai trouvée somme toute ordinaire. Un film à voir absolument. Et qui aurait tout aussi bien pu être placé numéro 1 cette année.

1. Diarios de Motocicleta, de Walter Salles.

Il fallait s'y attendre, un film espagnol en cette année espagnole pour moi :). Mais il y a plus. Ce film est là, en tête de cette liste, car je pense que c'est le film qui m'a le plus procurré d'émotions cette année. Évidemment, le fait que les personnages parcourrent l'Amérique du Sud, une Amérique du Sud de 1952 qui ressemble à s'y méprendre à celle que j'ai vu en partie en 2004, joue pour beaucoup dans cette émotion, mais il y a aussi le film lui-même, en tant que véhicule d'émotion subtil, qui ne joue jamais sur des effets faciles ou sur des punches de scénario. Un film émouvant donc, génial et inspiré sans en faire plus que le cinéphile le demande. un film qui donne définitivement le goût de faire le même road trip que ses personnages, un film qui donne l'envie de repartir à l'aventure, comment pourrais-je résister à cet appel?

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Voilà, c'était ma liste des 10 films que j'ai préférés cette année!!
je dois avouer que ce ne sont pas les films qui se sont bousculés pour entrer dans ce top 10, contrairement à diverses années passées ou le choix était difficile, je dois dire que seulement 5 autres films auraient éventuellement pu se faire une place...
je les mentionne donc en passant, dans aucune ordre particulier: In Good Company, sans faute, feel good movie, avec la belle Scarlett Johansson et The Terminal de Spielberg m'ont tous deux fait passer un original et agréable moment. Puis, Sky Captain and the World of Tomorrow, pour faire revivre le cinéma-divertissement créé par Lucas-Spielberg qui a bercé ma découverte du cinéma au début des années '80. Aussi, Farenheit 911 de Michael Moore, autant parce qu'il est amusant et ironique de voir aller le monde d'un point de vue à moitié désintéressé que parce qu'il n'y a absolument rien qu'on puisse y faire. Enfin, Bridget Jones: the Edge of Reason, parce que c'est drôle et british, et pour le souvenir.

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Le plus petit café du monde.

La scène se passe le long de la corniche, sur l'Avenue du General de Gaulle, juste en face de Pigeon Rocks. C'est le meilleur endroit en ville pour admirer le coucher du soleil. Je m'approche de la seule chaise libre du café, situé à cet endroit à cause du paysage, bien sur, mais célèbre aussi pour être le plus petit café au monde.
Sur la chaise me faisant face, une jeune femme est plongée dans la lecture d'un roman. Je m'assied. La jeune femme, seule cliente actuelle de ce café qui comporte deux chaises et une seule petite table ne lève pas les yeux de son livre. Je pose mon latte sur la table, faisant un peu plus de bruit que nécessaire, espérant attirer son attention, en vain. Je regarde le soleil, qui s'approche de l'horizon, réfléchissant une infinité de couleurs sur la Mer. L'ombre des Pigeon Rocks s'étire et les deux célèbres rochers révèlent au couchant des détails fascinants.
Je reporte mon regard vers la jeune femme, et regarde plus attentivement le livre qui la passionne tant qu'elle n'a même pas levé les yeux vers moi, ne serait-ce que par curiosité. Je souris, surpris, étonné même, par la coïncidence. C'est définitivement un signe. Elle est la première personne que je rencontre par hasard et qui lis mon roman. Pourquoi ici? La recherche de cette réponse deviendra ma raison de vivre pour les semaines qui suivront.
Je suis à Beirut depuis deux semaines, à la recherche d'un signe comme celui-ci. Une sorte de pélerinage. Je sens que je n'oublierai jamais ce coucher de soleil, ni ce plus petit café du monde. Ni cette jolie libanaise assise devant moi.
.....
(à suivre)

mercredi 26 janvier 2005

Le code de Leonardo

je suis en train de lire le roman The Da Vinci Code, de Dan Brown, superbest-sellers que tout le monde m'a dit de lire tellement c'est bon. Je me retourne donc en ce moment pour dire à tout le monde de le lire. C'est en effet un page-turner (j'en suis à la moitié), plutôt bien écrit, très efficace au niveau suspense, cohérent et intelligent, amusant et remplie de références artistiques que j'adore. Le fait que l'action se passe en grande partie à Paris, en partie au Louvre, et parle de peintures que j'ai admiré moi-même et sur lesquelles j'ai lu augmente de beaucoup le plaisir éprouvé à la lecture jusqu'à maintenant...
Je vous en ferai éventuellement une critique plus détaillée après ma lecture de la chose. Mais pour le moment, c'est un excellent roman.

Drinking, and a Jet plane...

He he...
Hier soir, c'était une soirée de sortie avec des copains de travail, en fait des copains tout court qui se trouvent à travailler aussi avec moi, mais ils sont plus que juste des collègues...
Aujourd'hui, c'était une journée passée avec mon amie Claire, nous avons marché et parlé et pris des photos, pris l'aquabus à False Creek, c'était une bien belle journée avec des couleurs et des formes intéressantes dans les nuages.
Ainsi, en ce moment, je reviens tout juste de mon close shift au Starbucks, et nous sommes donc un pichet de bière, trois sambukas, un long Island iced tea et une shot de whisky plus tard qu'hier :)
Ce matin, j'ai déjeuner avec Claire au Seb's, un petit resto-jazz-bar près de chez moi, vraiment cool comme endroit, j'y retournerai bientôt pour relaxer avec leur live jazz un de ces soirs...
Tout ceci a l'air bien beau et amusant, et ça l'est... dommage qu'une partie de ceci ait comme background une chanson que j'ai en tête depuis quelques jours et qui s'appelle Leaving on a jetplane, et quand c'est pas cette chanson, je fredonne malgré moi soit Blower's daughter (can't take my mind of off you...) ou bien quelque chose d'amusant comme California Girl...
go figure...
On s'ennui pas on s'ennui pas, c'est le principal... et des projets se précisent de plus en plus...

dimanche 23 janvier 2005

Not lost in translation

Vous savez comment j'ai aimé le film Lost in Translation l'an dernier, film qui non seulement a été mon préféré de cette année là mais a aussi grimpé très haut dans mon palmarès de mes dix films préférée de tous les temps...
La vie m'aura fait vivre un agréable moment, ceux qui auront lu mon petit livre pré-Équateur sont habitués à ce que j'appelle des moments de grâce et que j'ai appelé sur ce journal des moments où on voudrait appuyer sur pause...
Un de ces moments, digne de ce film que j'aime tant, je n'aurais pu espérer quelque chose du genre à ce moment ci de ma vie, alors je suis très heureux d'avoir ce souvenir désormais avec moi, c'est le genre de souvenir auquel vous pouvez vous attacher, vous rattacher en cas de tristesse ou de peine et puis, le sourire vous reviens immédiatement, de tels souvenirs de beauté et de sérénité sont plutôt rares, d'après mes expériences personnelles, alors je me sens chanceux que la vie m'en ait offert un aussi fort, et que rien ne se soit jamais perdu dans la traduction... Nothing was lost in translation after all... and that's all the beauty of it too...

vendredi 21 janvier 2005

And so it is

............
Life goes easy on me
Most of the time
And so it is
I can't take my eyes off of you
And so it is
I can't take my mind off of you
I can't take my mind off of you
I can't take my mind off of you
I can't take my mind off of you
I can't take my mind off you
I can't take my mind...
My mind...my mind...
....
- Damien Rice (The Blower's Daughter)

mercredi 19 janvier 2005

Chronique internationale du 19 janvier

J'ai remarqué une chose amusante aujourd'hui dans mon courriel...
Dans ma boite de réception de courriel, j'avais quelques messages... Un de Daniel qui est Québécois, un d'Evelyn, équatorienne, un de Claire l'australienne... Chiaki japonnaise, Tamar libanaise, Albert qui est américain (Joel, si tu lis ceci, tu dois bien rire!), Takashi est japonnais, Agnès est française, ma soeur Sophie, du Québec et Mélissa, chinoise (d'origine) et canadienne anglaise de naissance... J'ai juste trouvé la chose amusante...
J'ai aussi reçu une lettre du consulat du Japon (toujours plus intéressant que de recevoir le compte d'électricité, qui est arrivé en même temps, by the way), la lettre m'apprenant que mon interview pour mon projet au Japon est le 18 février prochain...
A part ça, j'ai vu l'excellent film «Un Long dimanche de fillançailles» de Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou, film qui s'est illico retrouvé au Top 10 des films de 2004, top 10 que je placerai bientôt sur ce journal d'ailleurs... je vous recommande ce film sans réserve, si jamais vous ne l'avez pas encore vu.
et puis il y a le reste, la Terre tourne, j'écris, et mon japonnais parlé n'avance pas assez vite à mon goût, mais mon écrit s'améliore, alors... et au fait, j'ai eu une promotion à mon travail, pas que je l'ai tant cherché, mais ils ont besoin de moi, héhéhé...
bon 19 janvier à tous...

lundi 17 janvier 2005

Golden Globe et ma catégorie...

Je n'ai pas regardé les Golden Globe Award ce soir, enfin, pas vraiment, juste des petits bouts à la fin... je ne regarde pratiquement jamais les Golden Globe, même si le lendemain, je jette un oeil sur les lauréats pour me donner une idée quel film surveiller aux Oscars, ma réelle soirée cinéma-gala de l'année...
Anyway... aux Golden Globes cette année, la catégorie qui m'intéressait plus particulièrement était celle de meilleure actrice dans un drame; Scarlett Johansson y était en nomination pour sa performance dans A Love Song for Bobby Long, film que je verrai évidemment dès qu'il arrivera enfin au Canada :)... en bonus, Uma Thurman était aussi en nomination pour son rôle dans l'excellent Kill Bill vol.2. Malheureusement pour moi, aucune de mes deux actrices favorites n'a remporté le prix... pas grave, on s'en remettra, rassurez-vous :)... en attendant les Oscars :) Hehehe...

dimanche 16 janvier 2005

Savoir

Hey.
Une toute petit anecdote de rien du tout mais qui expliquera à elle seule (rétrospectivement) quelques changements qui s'en viennent...
L'autre jour (il y a deux jours, en fait), je travaillais, j'avais un quart de travail plutôt ordinaire, je me sentais un peu grumpy, vague à l'âme, etc... bref, c'était long. Puis, un tout petit quelque chose se passe, et puis paf, je me sens mieux, tout est plus léger, on s'amuse un peu plus, le quart se déroule mieux, etc...
Banal, hein, comme anecdote. C'est pas fini. Car mon prooblème, c'est que ce petit quelque chose de rien du tout, il s'est déjà produit avant avec le même résultat, mais maintenant, je sais que le jour approche où il ne se produira plus jamais...
C'est ce savoir qui me hante ces jours-ci. Et qui motivera certaines décisions.
Ce savori me rend très triste, mais je ne me plains pas de ce s'en vient, au moins, je me rends compte que vieillir m'a apporté une sérénité et une maturité que j'avais pas avant... je ne me plains pas, au contraire, je suis content que ce petit quelque chose de rien du tout se soit produit à quelques reprises dans les dernières semaines et les mois récents. Mais la sérénité et la maturité n'empêchent pas la tristesse, elles empêchent seulement de faire des conneries :)
Je vous laisse là-dessus...

samedi 15 janvier 2005

La liberté...

J'ai acheté quelque chose aujourd'hui qui à mes yeux représente peut-être le plus grand exemple de liberté qu'on puisse avoir...
Je vous laisse sur une sorte de suspense, puisque je prendrai quelques jours (ou semaines) avant de donner les détails de mon achat... ;)
Que dire de plus?
Drôle de journée, en fait, très étrange... bizarrement terminée sur un DVD defectueux de Sex in the City saison 4, mais heureusement précédé par le visionnement du film In Good Company, avec Scarlett Johansson... le film est très bon (réalisé et produit par les gars qui avaient fait About a boy il y a quelques années), well, même si le film n'avait pas été bon,après une si étrange journée, il y aurait eu pire que de passer deux heures à regarder Scarlett sur un écran géant, non? :)
Tenshi wa kawai des.... ou shall I say Ana BHib tenshi? hehe... désolé, je m'amuse un peu à vos dépends, c'est pas très gentil... mais les langues, même pas du tout maîtrisées ont quelque chose de réellement amusant...
ok, je m'arrête ici... plus d'action, promis, d'ici les prochaines semaines.
bon hiver, ici, c'est encore -10 avec de la neige et de la glace, étrange hiver, étrange époque, étrange journée...

vendredi 14 janvier 2005

Des nouvelles du pays du soleil levant...

Je vous ai vaguement parlé d'un projet japonnais? peut-être pas, mais je me souviens d'avoir écrit quelque chose sur mon prochain projet... ben oui, le Japon... mais c'est un long processus de sélection, alors rien ne sert de retenir son souffle ou de croiser les doigts, surtout si l'on se sert d'un clavier, rien n'Est plus ardu que de taper un texte les doigts croisés... anyway... je viens de franchir avec succès la première étape de sélection et devrai donc me présenter à une interview quelque part entre les 16 et 18 février prochain au consulat du Japon à Vancouver...
Je vous tiendrai au courant si jamais ça fonctionne, mais la réponse ne devrait pas me parvenir avant fin-avril... qui sait si d'ici là, je ne serai pas déjà ailleurs? ;)
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jeudi 13 janvier 2005

Nouvelle présentation...

Hola chers lecteurs!
Comme vous le constatez aujourd'hui - et le constaterez dans les jours qui suivent, je retravaille quelques options de présentation de ce journal de bord. Après un an avec le même visuel, je me sens prêt pour donner un petit coup de balai à mon journal...
Pendant les rénovations, quelques liens ne serotn plus disponibles, mais les travaux ne devraient durer que quelques jours... et me permettre au passage quelques artifices supplémentaires à l'avenir... ;)
Nous sommes désolés des inconvénients que ces travaux pourraient poser... (hehe, c'est pas réellement vrai, qui serait réellement désolé pour quelque chose comme ça, hein?)...
Ok, hasta luego.
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Hommage

Un hommage à l'amitié, un hommage à ce que la vie vous offre et vous enseigne...
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Ah, une page se tournera bientôt, et comme à chaque fois que ça se produit, je réfléchis, je jette un regard sur mon chemin, sur ce que la vie m'a offert depuis mon dernier changement, et je tente de voir ce que ça m'a apporté, qui je suis devenu depuis, en quoi je suis différent... et pourquoi la vie m'a fait vivre ce que j'ai vécu entre ces deux changements...
Ce changement qui s'en vient, sans être immédiat, il est là et le fait de le savoir est déjà un changement en soi...
Ce soir, j'ai le sentiment très puissant que ce que je suis revenu ici pour régler certaines choses avec moi-même, pour aider une amie à faire de même, et faire quelques rencontres, le genre de rencontres qui changent en partie votre vie, le genre de rencontres qui aboutissent à des amitiés durables, le genre de rencontres qui vous font aimer la vie, lui faire encore plus confiance, refuser de déprimer ou de se demander pourquoi certaines choses vont mal, vous empêchent de vous plaindre face à tant de choses intéressantes et tant de choses agréables...
Ce soir, donc, un hommage en forme de remerciement sincère à mes amies Suzie, Ryoko, Claire et Tamar. Vous venez chacun d'un coin différent de la planète, on pourrais même dire que vous êtes les quatre coins de ma planète... Je vous aime profondément pour avoir fait partie de cette partie d'univers temporel qu'aura été le temps passé à Vancouver en 2004-2005... Cet univers donnera bientôt naissance à d'autres... Et je vous retrouverai sans aucun doute quelque part sur cette planète dans un futur qui je l'espère sera le moins éloigné possible...
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Strange days.........

strange days indeed, my friends..... sorry for the use of english, I have no other voice today but my english voice... life is really interesting here, not the actual daily life itself, but the way everything seems linked since I moved back here... all these coincidences, all the people I met here, all the terrific new friends I have now, and all the moves around me suddenly, all the signs all around me... life is conspiracing right now, and then... I had to make a choice, I'll follow my instinct, follow the signs, I'll go where life is leading me... even if it's gonna be hard to let go some friends, even if it's gonna be hard not to think of it as... well, am I running away? Yeah, maybe... maybe I always did, maybe I always will... running away from some memories, running away from the pain.... dunno... hard to tell right now, too many things in my mind, it's almost confusing... at least, life has been kind with me for the last few months, kind indeed... and I'm glad I was able to realize it and I enjoyed it... twisted life, my friends... so twisted... I hope one day I'll understand more of it...
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one could dream, no?...
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vendredi 7 janvier 2005

Réchauffement global

Hola, je viens d'écrire un e-mail et après l'Avoir expédié, je me suis rendu compte que sa place était plutôt sur ce journal... le voici donc, ceux qui l'ont reçu, n'allez pas plus loin, vous avez déjà lu cette entrée!
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Tout le monde parle depuis longtemps du réchauffement global de la planète et de ses dangers...
Aujourd'hui, laissez-moi traiter du refroidissement global de la planète Vancouver :)
Je me souviens qu'à l'hiver 2002, nous avions eu une journée de neige (environ quoi, 5 cm) et que le lendemain tout était fondu. Je travaillais alors avec quelques jeunes de 15-16 ans au cinéma Fifth Avenue et certains ne se souvenaient pas d'avoir vu autant de neige dans la ville même de toute leur vie! J'avais même fait un bonhomme de neige devant la maison où j'habitais. J'avais pris quelques photos avec ma webcam, certains d'entre vous les aviez reçu par e-mail d'ailleurs.
Mon bon ami Joël Champetier avait trouvé l'anecdotre amusante, me répondant en disant qu'il savait exactement à quoi ressemblait de la neige et que c'était bien inutile de lui en envoyer des photos...
Il neige jamais à Vancouver puisque la température ne le permet pas. Il ne fait pratiquement jamais en-dessous de zéro. Je me souviens d'une rare exception où il avait fait -3 degrés en janvier et tout le monde capotait...
J'ai quitté Vancouver au printemps 2003, mais j'ai su qu'à chaque hiver depuis cette "première neige", il avait neigé sur Vancouver. L'an dernier, il y a eu de
la neige et des températures de -7 degrés jusqu'au 6 janvier... mais après coup, fin de l'hiver, retour du beau temps...
Cette année, non seulement il neige encore (depuis deux jours maintenant), mais on prévoit que cette neige restera, et qu'il neigera encore épisodiquement
pendant les 7 jours qui s'en viennent...
Réchauffement de la planète? :)
Hehe, paradoxallement, c'est probablement dû au réchauffement global que Vancouver se refroidi globalement l'hiver ... Ces choses-là sont si complexes que même le président américain n'y comprends rien ;)
Ce qui est amusant, ce sont les nouvelles à la télé et dans les journaux, qui parlent de vague de froid intense (il a fait -5 aujourd'hui, -6 la nuit dernière), de conditions climatiques extrêmes et autres superlatifs tordants pour un bleuet né dans 4 pieds de neige! ;)
C'est très joli ici, avec de la neige... d'autant plus que je sais que ça sera tout parti en une semaine ! :)
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C'était Hugues Morin, en direct du dur hiver
Vancouvérois ;)
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jeudi 6 janvier 2005

Les signes..... farewell team japan.....

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Vous souvenez vous que je vous ai compté qu'au travail, nous avions un surnom, moi et quelques amis? Team Japan... logiquement constitué de Kumiko, Takashi et Ryoko, des amis japonais, mais étrangement complété par moi et Claire (australienne)..... eh bien toute bonne chose est temporaire, j'imagine que ça fait partie de l'aventure et de la légende... Team Japan, c'est maintenant le passé, nous aurons partagé quelques mois de nos vies et notre travail, nos confidences, nos amours et nos rigolades et sushis party... mais nous passons à autre chose, la vie nous appelle pratiquement tous ailleurs... Ryoko a été transféré à un autre Starbucks, Kumiko est retournée au Japon, et Claire s'envolera bientôt pour l'Australie. D'ici deux mois, Taku sera parti lui aussi... Signes, signes... la vie semble m'indiquer par cet étrange cheminement que je me déplacerai bientôt... nous verrons, mais je sens des fourmis dans mes jambes quand je vois mon équipe partir explorer de nouveaux horizons...
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mardi 4 janvier 2005

L'hiver, le printemps...

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Hola.
Depuis quelques semaines, j'ai souvent dans la tete un refrain d'une chanson de Cabrel (repris avec brio par Isabelel Boulay)... chanson qui s'intitule L'hiver, ou bien C'etait l'hiver, je ne me souviens plus du titre exact... anyway... poru ceux qui connaissent cette chanson et son refrain a propos de l'hiver au fond du coeur de quelqu'un, vous comprendrez a quel point je suis heureux de constater que le printemps approche pour cette personne... c'est tellement intense et agreable et soulageant de constater ce changement de saison interieur... je suis donc tres heureux de penser maintenant a cette chanson avec moins de tristesse...
Paradoxallement, la chose se produit alors qu'une vague de froid s'abat sur Vancouver, avec des journees et nuits en-dessous du point de ongelation, chose rare ici, et avec l'humidite habituelle, c'est froid...
tk... il fait beau soleil, moins d'hiver au fond du coeur...