A prendre avec le recul nécessaire, puisque contrairement à mon habitude, je n'ai vu que peu de films cette année. Je n'ai pas fait de décomte, mais je pense avoir vu à peu près 25% moins de films cette année que dans les dernières années...
10. Spanglish, de James L. Brooks.
Oui, le mélange d'anglais et d'espagnol joue dans mon appréciation du film, oui, le personnage de la jeune femme espagnole est un personnage auquel j'ai pu m'attacher vu les circonstances, mais par-dessus tout, c'est ce que vivent cette jeune femme et le personnage joué avec brio par Adam Sandler qui m'a rejoint le plus.
9. La Peau Blanche, de Daniel Roby.
Pour tout ce que devrait être un bon suspense, pour tout ce que devrait être un bon film québécois. Bien écrit, bien réalisé, direction photo exceptionnelle, totalement exportable puisque universel dans le ton comme dans les références.
8. Harry Potter and the prisoner of Azkaban, de Alfonso Cuaron.
Le meilleur film de la série, de tous les points de vue. Réalisation inventive, atmosphère et paysages, et enfin, les personnages semblent plus que des enfants, les costumes jouant pour beaucoup cette fois-ci. Et c'est aussi adapté de mon livre préféré de la série, et je l'ai vu alors que j'étais à l'étranger... et puis c'est ce film-là que j'ai vu en compagnie de quelques equatoriens de mes élèves qui allaient au cinéma pour la première fois de leur vie, comment oublier ÇA?
7. Closer, de Mike Nichols.
Le scénario est tellement bon, tellement coupant, chaque ligne de dialogue semble frapper au visage comme un coup de poing! interprétation aussi impeccable, je ne vois pas d'autres possibilité que de mettre Closer dans ce top 10, même si c'est un film dur, twisté et pas nécessairement le genre de film à aller voir avec sa copine, ou ses copines :) La parfaite illustration du lien entre un film et avec qui vous voyez un film dans votre souvenir de ce film.
6. Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet.
Oui, par moment, ça rappelle Amélie, avec Audrey Tautou devant la caméra et Jeunet derrière (et au scénario). C'est par contre très fort, poignant et drôle, un étrange moment de suspense et de détente, de sourire et d'angoisse, une réussite sur tous les plans par celui qui est devenu mon réalisateur français favori au fil des films.
5. Garden State, de Zach Braff.
Un must cette année. Encore un lien entre le film lui-même et les circonstances qui l'entourrent. Vu sur la suggestion d'une bonne amie australienne, alors le film me rappellera toujours cette amie. Et puis le scénario est le genre d'histoire que j'aime, ça racontre exactement le type d'histoire qui vient me chercher, comme Spanglish ou Girl with a pearl earing ou d'autres de mes films favoris dans le passé, c'est le genre de scénario que j'aurais aimé écrire.
4. The Incredibles, de Brad Bird.
Les trois grands films d'animation que j'ai vu cette année m'ont beaucoup plu. je parle de Shark Tale, Shrek 2 et The Incredibles. Ce dernier est par contre le plus original des trois, et celui qui évite le plus les références à la culture populaire pour fonctionner par lui-même. Un divertissement absolument parfait, un sans faute par une équipe de production qui ne m'a jamais décu depuis près de 10 ans, une rareté dans cette industrie, non?
3. Kill Bill, volume 2, de Quentin Tarantino.
J'ai toujours aimé les films de Tarantino, vous le savez. J'avais aimé Kill Bill volume 1 l'an dernier. J'ai ADORÉ le second volet de ce film, qui est à la fois meilleur (surtout pour ses dialogues, un point toujours très fort chez Tarantino), et qui rend meilleur le premier volet, un exploit en soi. La finale, pourtant téléphoné dès le dévoilement du titre du premier volet est pourtant remplie de surprises et d'une tension absolument brillante. Je ne m'attendais pas à être si ému, en fait. Superbe.
2. Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry.
J'aime beaucoup les scénarios de Charlie Kaufman (Adaptation et Being John Malkovich étaient mes favoris), j'aime beaucoup Jim Carrey lorsqu'il évite de grimacer, ce qui est rare, mais ce qui m'a fasciné avec ce film, c'est l'idée et son traitement. Non seulement on parle d'une histoire d'amour (norlame et ordinaire, disons, donc à laquelle on peut se référer, se reconnaître), mais on parle en plus de jouer avec la mémoire, de la perte, certes, mais aussi de découvrir que le réel, nos souvenirs, ne sont pas nécessairement ce qu'ils sont. Cette thématique est certainement l'une des plus forte qui soit en ce qui me concerne. Rappelez-vous Vanilla Sky, un des films les plus terrifiant que j'ai vu de ma vie... Eternal Sunshine est effrayant, poignant, drôle, bouleversant tout en demeurant hautement divertissant, un bijou d'une rare valeur dans une année que j'ai trouvée somme toute ordinaire. Un film à voir absolument. Et qui aurait tout aussi bien pu être placé numéro 1 cette année.
1. Diarios de Motocicleta, de Walter Salles.
Il fallait s'y attendre, un film espagnol en cette année espagnole pour moi :). Mais il y a plus. Ce film est là, en tête de cette liste, car je pense que c'est le film qui m'a le plus procurré d'émotions cette année. Évidemment, le fait que les personnages parcourrent l'Amérique du Sud, une Amérique du Sud de 1952 qui ressemble à s'y méprendre à celle que j'ai vu en partie en 2004, joue pour beaucoup dans cette émotion, mais il y a aussi le film lui-même, en tant que véhicule d'émotion subtil, qui ne joue jamais sur des effets faciles ou sur des punches de scénario. Un film émouvant donc, génial et inspiré sans en faire plus que le cinéphile le demande. un film qui donne définitivement le goût de faire le même road trip que ses personnages, un film qui donne l'envie de repartir à l'aventure, comment pourrais-je résister à cet appel?
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Voilà, c'était ma liste des 10 films que j'ai préférés cette année!!
je dois avouer que ce ne sont pas les films qui se sont bousculés pour entrer dans ce top 10, contrairement à diverses années passées ou le choix était difficile, je dois dire que seulement 5 autres films auraient éventuellement pu se faire une place...
je les mentionne donc en passant, dans aucune ordre particulier: In Good Company, sans faute, feel good movie, avec la belle Scarlett Johansson et The Terminal de Spielberg m'ont tous deux fait passer un original et agréable moment. Puis, Sky Captain and the World of Tomorrow, pour faire revivre le cinéma-divertissement créé par Lucas-Spielberg qui a bercé ma découverte du cinéma au début des années '80. Aussi, Farenheit 911 de Michael Moore, autant parce qu'il est amusant et ironique de voir aller le monde d'un point de vue à moitié désintéressé que parce qu'il n'y a absolument rien qu'on puisse y faire. Enfin, Bridget Jones: the Edge of Reason, parce que c'est drôle et british, et pour le souvenir.
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