samedi 17 juillet 2004

Petite chronique d'histoire révisionniste de l'Équateur.
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Un peu d'histoire, il pleut dehors, à Loja, et je me suis réfugié dans un café Internet quelques minutes, le temps que l'orage passe. N'ayant reçu aucun e-mail du pays (qu'est-ce qui s'y passe, notre multimilionaire de premier minus se débrouille comment dans la minorité? Mystère). Bref, j'ai quelques minutes à tuer, aussi bien le faire en éduquant mes lecteurs un brin (héhéhé) avec l'histoire condensée et révisé par moi-même, de l'Équateur.
 
Il était une fois quelques indigènes qui vivaient tranquillement autour de la ligne équatoriale, mais l'ignoraient évidemment. Plus au sud, l'empire Inca lui, vivait en adoration devant le Dieu Soleil et avec des observations intelligentes du ciel, fini par se dire, voups donc, il semble que le Dieu Soleil suive un tracé qui rendent intéressant un secteur plus au nord, allons-y vois. Ils sont donc venus faire un rout en Équateur, où leur pre´sence n'a pas été appréciée par les locaux, dont les cañaris, une tribu indigène qui s'est férocement défendu contre les hommes de lInca Tupac-Yupanqui.
 
Après avoir établi sa domination, et crée quelques bidules sur la ligne équatoriale (que l'on découvrirait des siècles plus tard près de la Mitad del Mundo), L'inca eu un fils avec une princesse Cañari, ce qui règla les conflits. Ce fils, Huayna Capac, devint plus tard l'Inca à son tour et gouverna l'empire qui s'étendait alors de Quito jusqu'au sud du Pérou. Sous son règne, on édifia entre Quito et le Volcan Cayambe des cercles concentriques et lors de l'équinoxe, le soleil qui se levait directement à la cime du volcan, tombait ne premier sur la plate-forme, situé précisément sur la ligne qui sépare la terre en deux hémisphère.
 
Comme toute bonne chose a une fin et que tout bon empire fini par faire des gaffes, Capac (aucun lien de parenté avec Rascar, le méchant Inca de Tintin, mais certainement une inspiration pour hergé), eu la mauvaise idée de mourir et de léguer à deux de ses fils son empire, en le divisant donc en deux empire, un au nord et un au sud. Comme l'empire romain avec Constantinople, cette division par erreur allait engendre des conflits entre les deux Incas, dont Atahualpa (le fils du nord, de Quito, donc), qui fini par gagner la guerre des Incas, au prix de plusieurs vies de chaque côté, affaiblissant donc son empire.
 
Pendant ce temps, Christophe Colomb allait faire la plus grande erreur de calcul de l'histoire et rater les indes de quelques km pour amarrer près de l'Équateur. Peu de temps après (effet volontaire de compresion du temps, comme dans les scénarios de film, ça augmente le suspense, en fait, tout ça se passe sur des siècles, c'est un peu ennuyant à raconter dans le détail), bref, peu après, les conquistadors arrivent en Amérique du Sud sous la gouverne de Francisco Pizarro. Très moderne, les troupes de Pizarro font une fulgurante avance de conquète dans toute l'Amérique du sud, et en Équateur, où ils rencontre la résistance affaiblie par la guerre interne de l'Inca Atahualpa.
 
Sous le prétexte de négocier (après tout, les locaux étaient suppérieurs en nombre, sinon en technique), Pizarro captura Atahualpa, et le retint contre des rançons importantes avant de le tuer anyway, se trouvant donc un des pires hypocrites de l'histoire locale. Après avoir pris le contrôle du secteur et de l'argent du secteur, lui et son frère et ses lieutenants se séparèrent les morceaux et fondérent des villes espagnoles un peu partout. heureusement, on y importa du même coup le techniques architecturales d'Espagne et on les mélangea d'un brin de culture locale pour donner des jolis centre-ville qui serviraient fort bien la promotion touristique de l'Équateur quelques siècles plus tard.
 
A la mort d'Atahualpa, le dernier Inca, l'empire s'effondra effectivement pour toujours. le frère de Pizarro gouverna alors Quito, et un de leur lieutenant (Orellana) en explorant l'orient, fut le premier homme connu à descendre l'Amazone jusqu'à l'Atlantique (j'avais oublié de spécifier, désolé, mais les premiers espagnols sont arrivés en Équateur par le nord-ouest, i.e. le Pacifique).
 
Pendant ce temps, á l'école, un gamin du nom de Simon Bolivar jouait au cow-boys et indiens avec son copain Antonio Sucre. Bolivar, en avance sur les Québévois d'aujourd'hui, rêvait de souveraineté pour toute l'Amérique du sud, rien de moins. les annés passèrent et il alla se pratiquer à la souveraineté en libérant le Vénezuela de la mainmise de l'espagne en compagnie de son copain Sucre, qu'il nomma Mariscal. Le temps qu'ils continuent á parfaire leur technique en libérant aussi la Colombie, un groupe de locaux se chargea de libérer le sud de l'Équateur en proclamant Guayaquil et les environs un pays indépendant, et ce sans même gagner leur référendum! Ah! C'était le bon temps! Bolivar, inspiré, s'adonna à l'ècriture et à la randonnée, il s'attaqua même à la plus haute montagne du pays, le Chimborazzo, afin de gravir ce qui allait devenir une fois les comunications mondiales établies, la plus haute montagne de l'Amérique au nord de celle-ci.
 
Enfin, ainsi, Bolivar et Sucre continuèrent le combat, inspiré par le sud, où à Loja - où, coïncidence stupéfiante, je me trouve précisément - la population avait aussi déclaré l'indépendance. Par contre, cette indépendance très indépendante de Bolivar lui paraissait aussi un danger pour son rêe d'union de toute l'amérique du sud, puisque ça commençait à morceler le tout. bref, il apporta un soutien fort et inspiré au gouverneurs du sud, alla donner une poignée de main historique à Guayaquil, où on pourrait ensuite dresser un monument que les touristes pourraient visiter, et fort de cette nouvelle alliance, lança Sucre dans la bataille de Pichincha, qui fut décisive et victorieuse pour ses troupes. L'Ëquateur était un pays libre et indépendant. Yé.
Bon, Bolivar continua sa route en libérant aussi accessoirement la Bolivie, question da'voir un pays qui porte son nom, apres tout, un monument et une rue dans chaque ville d'Amérique du sud lui semblait un peu léger comme hommage. On créa la monnaie au nom du Mariscal Sucre, sans se douter évidemment qu'un jour, on serait obligé de l'abandonner pour cause d'inflation au profit du méchant empire américain et de son diabolique dollar qui fait que tout coûte plus cher qu'avec la monnaie du mariscal. Enfin, ça, c'est venu plus tard.
 
L'Europe ne se désintéressa pas pour autant de l'Équateur - comme en témoignent les touristes qui arrivent encore du vieux-continent aujourd'hui, j'en fais témoignage de première main - et ainsi, une expédition conjointe France-Espagne (encore eux, mais tout timide, menés par les français pour passé inaperçus) mené par Charles Marie de la Condamine vint exploer et faire des mesures très précises pour confirmer que la ligne séparant la planète en deux hémisphère passait bien au nord de Quito. On marqua donc, après des mesures scientifiques, la ligne exacte et ces mesures servirent aussi à confirmer que la terre n'est pas parfaitement sphérique mais arrondie et donc, plus gtosse en Équateur qu'aux pôles. ça serait bien utile aussi pour promouvoir touristiquement les volcans locaux contre l'Everest des siècles plus tard quand on aurait inventé la randonnée de plaisance. De plus, on jetait alors les bases du système métrique, ce qui permettrait aussi de distinguer le monde moderne de l'Empire Américain par la suite.
 
Pendant ce temps, loin de la côte, Charles Darwin venait se faire bronzer au club med des Galapagos quelques semaines et en y voyant les diverses espèces de tortues et lézards, pris quelques notes pour publier à son retour un ouvrage sur l'origine des espéce et sa théorie de l'évolution des espèces.
 
Puis, au début du vingtième siècle, on érigea un immense monument au milieu du monde (que l'on appela La mitad del mundo, puisqu'on a gardé l'habitude de parler espagnol même après l'indépendance, c'était plus pratique que d'apprendre une autre langue et que voulez-vous, les vielles habitudes sont dificiles à perdre). Une autre portion de l'histoire qui serait pratique pour attirer le touriste ici.
 
Malheureusement, personne ne le savait à l'époque, puisque De la Condamine n'avait pas attendu l'invention du GPS (et que s'il l'avait atendu, il serait mort avant son invention, alors c'était une bonne idée de ne pas trop attendre finalement), bref, sans GPS, de la Condamine et sa gang s'était trompé de quelques fractions de degrés, bref, de quelques centaines de mètres à peine, ce qu'on leur pardonne, aprés tout, la Terre est assez grande, deux cents mètres, c'est quoi? Étrangement par contre, vers la toute fin du siècle, on découvrit, avec le GPS, où se situait la vrai ligne équatoriale et on découvrir aussi avec stupeur que les plates formes de l'Empire Inca qui célébraient le lever du Soleil à l'Équinoxe étaient situées en plein dessus. Quelle chance, non?
 
Mais on a beau dire, quand on gagne sa liberté à force de bataille et de coup d'état, ça inspire et on fini par s'ennuyer de la belle époque de l'indépendance et des combats de Bolivar et Sucre... Aurement dit, alors que certains s'inspirent de la belle époque de prendre le contrôle par la révolution tranquille, d'autres rêvent de coup d'états. Bref, par la suite, le pays fut le théâtre de divers mouvements et changements politiques plus ou moins heureux, toujours rapides, période noire qui atteint un point cuminant lors de l'expulsion du président fou vers le Panama, rien de moins.
 
Ouf, bon, une fois le ménage fait, il était temps de faire de la politique à la Nord-Américaine, c'est-à-dire élire proprement et avec un peu d'argent sale et corrompu un riche président qui deviendrait très impopulaire très rapidement et sur lequel on pourrait tous chialer. Yé, les équatoriens étaient devenus de vrais citoyens de l'Amérique, fini la république de bananes et les coups d'état, le reste est beaucoup plus amusant, après tout, les gens du Canada et des USA s'y amusent depuis des siècles sans se lasser.
 
Depuis, quelque part en l'an 2000, un dénommé Martin Landry (qui persiste à nier bêtement tout lien de parenté avec Bernard) , inspiré par les élans de Simon Bolivar au Chimborazo, s'attaqua au volcan Cotopaxi, qui est le volcan actif au sommet le plus haut du monde. Il réussi sa mission avec succès et devint alors le premier homme que j'ai personnelleent connu à avoir vaincu le Cotopaxi. Sous cette forte influence, je n'allais jamais être le même par la suite! Dans la foulée, les frères Trépanier allaient devenir les premier Robervalois de ma connaisance à conquérir l'Équateur à leur tour, développant au passage leur théorie du dépaysement. On érigera bien un jour un monument à toutes ces figures importantes de l'Équateur, mais il faut bien se garder quelques têts à honorer encore et un peu de coins de rues sans bustes pour le futur, alors ce projet est encore dans les tiroirs équatoriens.
 
Voilà, l'histoire de l'Équateur des indigènes à aujourd'hui, on espère que tout cela vous a plu et vous a un peu instruit.
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;-)
 

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