mardi 30 octobre 2012

Une image: Sécurité, économie, environnement, anarchie

Trois images notées cette semaine m'ont parues réfléchir certaines thématiques récentes de mon actualité.
Un. Après le printemps qu'on a connu, malgré les interventions répétées et récentes de 728, et malgré l'élection que l'on a connue, on dirait que les nouvelles récentes montrent que la police ne sera jamais forcée de s'expliquer envers la population civile au Québec. Ceci demeure donc à la "mode" et le sera encore. À petit peuple, petit politiciens et grosses polices.


Deux. Les nouvelles politico-économiques sont toujours aussi réjouissantes dans le monde - peu mentionnent que cette crise économique, la pire de l'histoire, n'aura peut-être pas de sortie, puisqu'il y a de moins en moins  - voir plus du tout - de ressources/pays à aller piller/conquérir le marché. Cette image illustre bien cet aspect de l'économie de marché: notre petite commission l'illustre aussi, remarquez, en soulignant les biais qui s'y inscrivent inévitablement quand l'État ne joue pas son rôle (ou ferme les yeux pour ne pas être au courant).


Trois. Mon automne anglais est définitivement plus calme que mon printemps québécois. Au Royaume-Uni, un vent d'anarchie peut-il soulever les foules? La réponse:

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6 commentaires:

  1. C'est un brin pessimiste. Souri la vie est belle...

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    1. Je répondrai à tes deux commentaires.
      Un. Non, ce n'est pas pessimiste; c'est réaliste.
      Dire que l'environnement est en déclin, que ça va en empirant, que rien dans la politique actuelle mondiale ne permet de croire que ça va s'améliorer, que rien ne permet de croire que le point de non retour ne sera pas atteint - s'il ne l'est pas déjà - dire ça n'est pas une prédiction pessimiste, c'est un constat réaliste.
      Même chose pour le politique/sécurité. L'affaire 728 récente montre que ce n'était pas sa première ni dernière offense lors de la crise étudiante, et que ce que nous avons vu nous permet de croire que son cas est loin d'être un cas isolé. Pourtant, si on comprenait que l'ex-ministre libéral de la sécurité publique était en partie sous le contrôle du pouvoir policier, force est de constater maintenant que l'actuel-ministre péquiste l'est aussi. Ce n'est pas pessimiste, c'est réaliste: regarde-le aller; nous n'aurons jamais le contrôle de la police au Québec sans un courage que le PQ ne démontre pas actuellement et que le PLQ n'a jamais démontré.
      Deux. Oui, la vie est belle.
      C'est pour ça que je déplore dans ce billet-image que tant de gens s'acharnent à la démolir plutôt qu'à en profiter; que tant de gens s'acharnent à démolir celle des autres en croyant profiter de la leur.
      Et enfin, c'est à la fois parce que je suis d'accord que la vie est belle en elle-même, et que je suis réaliste sur ce qui s'en vient dans le monde, que je profite autant de la vie pour voir le plus possible de ce qu'elle offre... (avant de ne plus pouvoir le faire).

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  2. Salut, je suis forcé d'admettre que tu as raison. Qu'il faudra une catastrophe mondial pour que le monde devienne meilleur. Mais j'aime mieux essayer de voir ce qui est beau. Dans le fond les gens ne sont pas mauvais. C'est le système qui est pourri. Malheureusement se sont les humains en fin de compte qui vont payer la dette.

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    1. Je ne suis pas d'accord sur la bonté des gens. la plupart sont bons, je pense, et la plupart ne cherchent pas à détruire les autres, mais il y a des gens qui sont mauvais, nonobstant le système, c'est clair en période de crise, comme on l'a vu récemment au Québec.
      Quand aux humains qui vont payer, ils feront également payer tous les autres êtres vivants de la planète, mais ce qui est déplorable, c'est que ce sont les générations responsables de ça qui ne payeront pas, mais les générations suivantes. C'est ce qui est paradoxal, par exemple, avec les grands pollueurs et leur défenseurs politiques; ce sont eux qui ont des enfants et ce sont ces enfants qui payeront pour les actes et décisions de leurs parents. Moi, au moins, je me console, je n'ai pas d'enfants qui payera et/ou subira ce qui s'en vient inévitablement (et qui arrive déjà de temps en temps, même si les plus riches sont encore souvent à l'abri).

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  3. Daniel Sernine10:40 AM

    Notons aussi que ce ne sont pas les gosses de riches qui paieront. Ils n'habitent pas dans le delta du Gange ou celui du Nil. Ils n'habitent pas des maisonnettes sur la côte du New Jersey. Ils habiteront loin des côtes (en Alberta, par exemple), dans des monster houses climatisées, et rouleront en SUV jusqu'à leurs collèges privés climatisés. Ou alors ils vivront en mer (pourquoi pensez-vous qu'il y a un tel boom dans la construction des méga-navires de croisière?).
    Non, les gosses de riches vivront très bien avec les décisions de leur parents-pétroliers. Ils trouveront même des arguments pour faire porter à autrui le blâme du réchauffement planétaire.

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    1. Et c'est moi que l'on qualifie de pessimiste :-)
      Sérieusement, c'est un des problèmes actuels; le contrôle des très riches (je ne parle pas de classe moyenne, qui pour le moment se sent à l'abri, artificiellement, ça passera). Au Québec, la "taxe santé" ne disparaîtra pas, après le poids de quelques milliers de contribuables, plus contrôlant que les 4 millions de moins bien nantis que ça touche comme mesure.
      Ce contrôle des états est ce qui leur donne le pouvoir de voir le futur qui s'en vient avec assez de moyens pour y faire face mieux que les autres.

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