Je vous avais dit lire Da Vinci Code, le roman de Dan Brown et apprécier ma lecture à ce moment là. Je m'étais promis de faire un commentaire plus détaillé sur ce roman, et ce commentaire, il sera donc accompagné aussi d'un commentaire sur son autre roman - justement sorti il y a quelques semaines à peine en français - intitulé Angels and Demons.
Contrairement à ce que l'o ncroit souvent, Angels and Demons n'est pas un prequel écrit après Da Vinci mais dont l'action se déroule avant. Dan Brown a publié Angels il y a cinq ans, et donc, Da Vinci est simplement une autre aventure mettant en scène le personnage de Robert Langdon.
Je dois d'abord spécifier que Brown a un peu triché, puisque si vous lisez les deux romans, vous vous rendrez compte qu'il a écrit le même roman deux fois. En ce sens, c'est un peu du harlequin de suspense, puisque lire l'un est comme lire l'autre. Je m'explique: Robert Langdon, le héros des deux romans, est impliqué malgré lui dans une course contre la montre impliquant une société secrète, un "méchant" qui demeure dans l'ombre jusqu'à la toute fin, des ressources limitées, les autorités à ses trousses et dont la clé repose sur l'histoire et l'art et l'histoire de l'art. Dans Angels and Demons, il est accompagné dans sa quête par une jeuen femme dont le père a été assassiné et dont le meurtre est en quelque sorte le point de départ de l'intrigue. Dans Da Vinci, il est accompagné par une jeune femme dont le grand-père a été assassiné et dont le meurtre est le point de départ de l'intrigue.
Pour les comparaisons, Angels se déroule à Rome, l'art impliqué est principalement celui de Bellini et ses sculptures, mais on emonte aussi, dans la société secrète, à l'époque de Galilée. Dans Da Vinci, l'action se déroule principalement à Paris, l'art est celui de Léonardo et on remonte à Newton dans l'histoire de la société secrète.
Du Harlequin de suspense, donc.
Pourquoi ces livres (et principalement da Vinci Code) sont-ils si populaires malgré des critiques qui vont de mitigées à dévastatrices?
Parce que c'est un page-turner, parce que malgré le style faible de l'auteur, malgré les changements de points de vue un peu brusques, Dan Brown a un sens du rythme que j'admire énormément. Après coup, on se dit que toute l'Action est relativement peu crédible si elle s'est déroulée en si peu de temps, mais en lisant le roman, on est aspiré dans l'action et le rythme soutenu nous fait oublier le reste. En ce sens, c'est extrêmement efficace.
les littéraires diront que c'est mal écrit. Bien sûr, c'est loin de Shakespeare, ce ne sont pas des romans qui vous en mettent plein la bouche, en terme de mots et de littérature. par contre, dan le genre, c'est très bien construit, et très bien ficelé. Mieux encore, à un moment, dans da Vinci Code, alors que le lecteur s'intéroge sur l'identité du "méchant dans l'ombre", ce lecteur-ci (moi), j'ai identifié le personnage en question sans aucun doute. Et je n'en ai aucunement été déçu. Pourquoi? Parce qu'à un moment, je voyais bien qu'il y avait quatre possibilités. La preière, c'était de sortir de nulle part un personnage inconnu qui était le méchant, ce qui aurait été franchement décevant pour le lecteur. La seconde, elel mettait ne scène un personnage déjà connu, mais ne faisait pas de sens. La troisième, un autr eperaonnage, mais cette fois-ci, rendait la moitié des passages totalement incohérents si on considérait que le méchant, lui, sait qui il est. Enfin, il y avait la solution cohérente, qui s'est avéré la bonne. Je n'ai pas été déçu pourdeux raisons. La prmeière, parce que l'intrigue ne repose pas entièrement sur l'identité de ce personnage, ça ne s'arrête pas là, c'est plus complexe. Ensuite, parce que 'importe quelle autre identité aurait été soit décevante soit incohérente. J'étais donc heureux de voir que l'auteur était cohérent, une marque d'un minimum de compétence que n'ont pas tous les auteurs de suspense, que ce soit en littérature ou au cinéma.
Il faut donc voir et lire Da Vinci Code et Angels and Demons comme on verrait un bon film de suspense ou d'action, sans ambition de remporter d'Oscars, mais sans incohérences. Un bon divertissement, quoi.
En fait, le seul reproche que je fais à Dan Brown, c'est pas de manquer de style - comme je l'ai dit, son sens du rythme compense suffisamment pour rendre le roman intéressant, voir même captivant, malgré tout - ce que je lui reproche, à la fois pour Da Vinci et Angels, c'est la petite note précisant qu'il s'est basé sur des faits et des sociétés secrètes réelles et des notes artistiques ou historiques réelles pour bâtir ses intrigues. Cette note, pour un lecteur de fiction, elle st unitile, puisque si le roman st bon, je me fous s'il est basésur quoi que se soit de réel ou si l'auteur a tout inventé. Ensuite, la ligne est mince entre se baser sur une société réelle ou l'Histoire réelle et raconter seulement des faits historiques lorsque nos personnages discuttent de cette société ou de ce pan de l'Histoire. Dan Brown tente un peu de se donner une aura de documentariste-fiction qui est un peu tiré par les cheveux.
Évidemment, toute une controverse se déroule autour des faits et de l'invention dans les deux romans, controverse inutile de mon point de vue de lecteur de fiction, mis que je saisis tout à coup puisque beaucoup de lecteur sont maintenant convaincus que Brown, par le biais de son personnage d'universitaire érudit sur l'Histoire de l'Art vient redresser l'Histoire connue et nous étale enfin toute la vérité sur certains pans de l'Histoire. Rien pourtant ne justifie ce genre de réflexion à la lecture de Da Vinci Code ou Angels and Demons, qui ne sont pour moi que deux bons suspense de fiction. Mieux encore, je savoure l'idée que Brown ait pigé dans l'histoire, les mythe, l'histoire de l'Art etc, pour tricotter et tisser son intrigue, en mêlant faits historiques et créations et interptétations. C'est là la marque d'une bonne fiction de mon point de vue. mais encore une fois, les notes de début de roman m'apparaissent une idée étrange.
Ceci dit, je recommande la lecture des deux romans - l'un ou l'autre ou les deux - mais du mème élan, je me demande si Dan Brown poura livrer un autre roman original, ou bien s'il se contentera de refaire la même chose la prochaine fois, ce qui serait décevant, puisque comme lecteur, je finirais par me lasser rapidement malgré le rythme. J'ai suffisamment apprécié par contre pour aller jeter un oeil sur ses deux romans précédent, Deception Point et Digital fortress. Je vous en redonnerai éventuellement des nouvelles.
Voilà mon opinion sur le phénomène Dan Brown et Da Vinci Code.
Enfin, le Timing évoqué dans mon titre de rubrique d'aujourd'hui, eh bien c'est que Angels and Demons, qui connaît évidemment un regain de popularité depuis que les lecteurs de Da Vinci Code veulent lire un autre Dan Brown, eh bien il met en scène le Vatican, la mort du Pape, et la préparation de l'élection du nouveau pape. Avouez que Brown est chanceux côté timing, et que sa version française sortie il y a peu est encore plus chanceuse côté timing! C'est donc le moment où jamais pour lire Angels and Demons!
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