Les voyages allongent les saisons
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Ce matin, par une seconde belle journée à moins 180 degrés à Montréal en cette fin mars, je me suis prit à penser aux saisons...
Je vais vous dire: depuis le début de l'hiver 2000, mes saisons ont été plutôt étranges. Janvier 2001, après un départ vers Vancouver, un trajet en voiture m'a mené par divers climats (de la pluie vancouvéroise à l'hiver à la québécoise de Prince-George en passant par les déserts à 22 degrés de l'Okanagan)... Puis, un hiver rigoureux à Prince George, suivi d'un été sans printemps, puisque dès avril, nous voilà à Vancouver, où le printemps, débuté en février, tire à sa fin. Suivent quelques années sans hiver à proprement parler (une seule journée de neige et trois jours en bas du point de congélation). Le printemps 2003 est un peu tardif à Vancouver et ainsi, il vient de débuter lorsque nous partons pour l'Europe en mars 2003. Mises à part quelques froides journées à Berlin début avril, nous vivons donc un court mais très agréable printemps jusque passé Prague, où c'est définitivement l'été. Nous chaussons donc nos sandales à Verona en avril pour les mois à venir. Car de retour au pays en juin, l'été commence à peine et nous vivons donc la suite de ce très long été 2003 jusqu'en septembre, où la température commence à chuter à Montréal. Ce premier véritable hiver en 3-4 ans sera un dur hiver et j'ai l'impression de payer pour ceux que j'ai raté ;-).
Je quitterai à nouveau le climat québécois en mai, alors que le printemps devrait s'être pointé le nez, pour replonger en hiver, puisque ce sera la saison froide en Équateur à mon arrivée. Un très long hiver m'attend donc, puisque si jamais je reviens de l'Amérique du Sud en août ou septembre, et qu'un autre hiver se pointe alors dans l'hémisphère nord, je serai longtemps sans voir l'été...
Heureusement, l'hiver équatorien n'a rien à voir avec l'hiver québécois et la neige que je verrai sera fort probablement très haute sur les sommets des montagnes de la cordillère des Andes. Moi qui n'aime pas la routine et qui aime le changement, je dois avouer que mon système doit d'adapter à ces saisons décalées ou longues ou inexistantes, et ma foi, j'aime plutôt ça - on verra bien ce que j'en pense après mon long hiver...
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