dimanche 28 août 2022

Hambourg - enfin en visite

Le titre de ce billet trouve racine dans le billet sur la route nous ayant mené à Bremen. Nous avions alors bordé un premier train se rendant à Hambourg, pour devoir sortir à la frontière faute d'avoir pu réserver un siège pour la portion allemande du trajet. Après plusieurs transports régionaux, nous avions fini par prendre un train régional vers Hambourg, puis un autre vers Bremen. Nous sommes donc retourné à Hambourg pour une courte visite. Après être passé 2 fois par la ville sans s'y arrêter, il était temps, on me dira.

Je dois avouer que Hambourg n'avait jamais été sur mon radar des villes essentielles à visiter; En 2003, déjà, nous avions passé notre chemin entre Cologne et Berlin, sans nous y arrêter. Pour moi, la ville était synonyme de grosse ville portuaire industrielle, donc je n'y voyais pas de grand intérêt. Quelques lectures (dont certaines relations de visiteurs très enthousiastes) m'ont convaincu - vu la proximité de Brême - d'aller jeter un coup d'oeil. Je n'ai pas regretté.


Un des édifices les plus spectaculaire est l'hôtel de ville, une affaire assez extravagante dominant une grande place achalandée. Comme tous les monuments ou édifices intéressants de la ville visités ce jour-là, cependant, l'immeuble est un peu isolé du reste - c'est-à-dire qu'autour de ce square, les autres bâtiments sont - architecturellement parlant - assez quelconques. Ce fait a tendance à diminuer l'effet que procure l'impressionnante architecture de l'hôtel de ville - si je compare à ce qui entoure celui de Brême, par exemple, et qui permet d'intégrer le tout dans un ensemble plus spectaculaire.


«Hambourg comprend plus de canaux que Venise ou Amsterdam», indiquent plusieurs guides ou articles. C'est probablement vrai - je n'ai pas compté - mais nulle part en ville les vues sont aussi impressionnantes ou photogéniques que dans ces deux villes. Ici, on a un exemple d'un point de vue intéressant avec vue sur l'église Ste-Catherine et la flèche de St-Nicolas. On voit toutefois quelques édifices quelconques venant diminuer l'impact visuel de l'ensemble.


«Nikolaikirche», dont il ne reste que des ruines et la flèche, la plus haute de la ville. En fait, la pointe demeure aujourd'hui le second point le plus haut de la ville. Il faut dire qu'après sa construction, en 1874, Nikolaikirche était l'édifice le plus haut du monde, rien de moins. Aujourd'hui, puisque l'église a été détruite par les bombardements alliés en 1943, les ruines composent un mémorial aux atrocités commises par l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale.


Flèche de St-Nicolas - Détail d'une gargouille en hauteur.


Un des nombreux ponts enjambant un canal - avec l'église Ste-Catherine en arrière-plan.


Un bel exemple de bâtiments historiques relativement bien préservés le long d'un canal; on peut toutefois noter de gauche à droite «l'évolution» de l'architecture vers quelque chose de moins orné et moins travaillé, jusqu'au quasi quelconque à droite. Hambourg a peut-être plus de ponts et de canaux que Venise ou Amsterdam, mais elle est loin de procurer le même effet à ce visiteur-ci. Ça demeure une ville intéressante, mais pas nécessairement une ville photogénique.


Le quartier le plus distinctif est sans conteste Speicherstadt - un secteur près de la rivière Elbe traversé de multiples canaux et ponts, mais surtout constitué de très grands édifices de briques brunes et formant un tout assez cohérent et visuellement plus satisfaisant que le reste du centre-ville.



C'est d'ailleurs dans ce quartier que la plupart des gens errent à la recherche du bon point de vue ou du bon éclairage pour avoir les plus belles photos de Hambourg, et ce n'est pas un hasard si c'est ce genre de vue qui sert à faire la promotion de la ville auprès des touristes.

Le lecteur de ce blogue comprendra qu'on ne peut juger d'une ville en une visite aussi courte - il y a certainement des secteurs intéressants que je n'ai pas eu l'occasion de parcourir, mais au moins, j'aurai une meilleure idée de ce qu'Hambourg a à offrir si jamais je repasse dans le coin. Je suis donc plutôt content de m'y être arrêté le temps d'une journée - ça valait au moins ce temps-là, contrairement à mon impression pré-visite d'une ville strictement industrielle.

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