vendredi 29 janvier 2016

Dans la vieille ville d'Aix-en-Provence

Première journée de balade dans Aix-en-Provence, qui sera mon port d'attache tout au long de ce séjour de quelques semaines en Provence, et j'en ai profité pour marcher dans les rues de la vieille ville.
Le centre d'Aix est une splendide collection de rues étroites pavées de pierres et bordées d'édifices 16-17e siècles en pierres ocres et on devine que cette uniformité est due à la couleur des sols rocheux locaux de la Provence.
Ce réseau de rues est parsemé de plusieurs vastes places, d'églises et autres édifices d'une grandeur manifeste.


Dans le passage Agard, qui relie les Cours Mirabeau - une sorte d'avenue des Champs Élysées d'Aix où se situe l'appartement où j'habite - et la vieille ville d'Aix.


Rue des Tanneurs, qui se divise en deux à la Place Gilly derrière cet arbre dominant le paysage.


Petite fontaine de la Place d'Albertas. Aix est parsemée de nombreuses fontaines (dont certaines monumentales). Seulement sur les Cours Mirabeau, on en compte quatre.


Rue étroite de la vieille ville.


Splendide Place de l'Hôtel de ville, dont la tour d'horloge, qui est aussi une porte en arche, à gauche, comporte une vieille horloge astronomique animée d'un personnage (mais je ne sais pas si elle fonctionne encore à ce niveau).


Pas moins de trois cinémas se trouvent dans le centre d'Aix et près de chez moi, dont celui-ci, Le Cézanne, dans le quartier Mazarin.


Parlant de Cézanne, plusieurs lieux sont reliés au peintre à Aix, puisqu'il y est né et y a passé plusieurs années de sa vie (j'y reviendrai certainement). C'est par exemple dans l'église St-Jean-de-Malte, que l'on voit ici dans le quartier Mazarin, en bordure de la vieille ville, qu'ont eu lieu les obsèques de sa mère en 1897.


La majorité des édifices de la vieille ville sont munis de volets aux fenêtres.


Forum des Cardeurs, une place en paliers dominés par les terrasses de restos et bistrots, même en plein hiver...


Sculpture captée à la Place Jeanne d'Arc.


Rue Espariat... à gauche, au coin de la rue Aude, deux touristes québécois consultent leur carte de la ville sans se douter de ma présence...
(Il s'agit bien sûr de mes parents, que j'avais abandonné à leur sort quinze minutes plus tôt alors qu'ils rentraient à l'appartement et que je voulais faire des photos supplémentaires de diverses places avec l'éclairage de l'après-midi. Je les ai croisés dans mes pérégrinations totalement par hasard et capté ce moment amusant sans qu'ils ne me voient et j'ai poursuivi ma route).


Enfin, les Cours Mirabeau, magnifique grande avenue bordée d'édifices 17e-18e siècle dont une grande partie étaient des hôtels particuliers (manoirs privés) aujourd'hui convertis en hôtels, édifices à appartements/condos et commerces divers. L'aménagement urbain des Cours Mirabeau fait honte aux villes nord-américaines; malgré sa largeur manifeste, seules deux voies (une dans chaque sens) sont ouvertes aux véhicules (au centre), le reste étant planté d'arbres, réservé aux piétons et aux terrasses de restos et auvents des commerces.
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