Troisième billet d'une petite série rétrospective de l'année 2011.
Après l'indignation et le voyage, c'est certainement l'écriture qui définit le mieux mon année 2011. Certes, je n'ai pas publié énormément de matériel en dehors de ce blogue en 2011, mais souvent, en écriture, il peut se passer un certain laps de temps entre la rédaction ou la réécriture et la publication du matériel, si publication il y a.
L'année 2011 marque d'abord un certain retour à la critique, même si ce retour s'est fait sentir essentiellement sur ce blogue plutôt que dans des revues. J'avais légèrement délaissé cet aspect de mes activités depuis quelques années, mais non seulement c'est quelque chose que j'aime pratiquer, mais c'est aussi une belle manière de pratiquer la synthèse et l'expression de mes pensées et de mes opinions. Il n'y a rien comme de coucher sur papier (réel ou virtuel) les opinions et impressions que l'on a d'un livre, une série, une exposition, une pièce ou un film pour savoir réellement ce que l'on en a pensé. C'est un aspect de l'écriture qui me permets de mieux maîtriser ce que je fais quand j'écris, peu importe le sujet.
Du côté de la publication, si j'ai signé quelques petits textes en 2011 - dont quelques-uns par surprise -, c'est surtout la publication de deux nouvelles plus importantes qui retiennent mon attention d'auteur. Le jour où j'ai volé 700 quetzals à l'ayudante d'un chicken bus, publié dans Alibis 38 et La petite brune aux yeux verts publié dans Solaris 180 représentent deux pièces importante de ma fiction des dernières années, autant en terme de thématiques que de cohérence avec le reste de ce que j'ai écrit pendant cette période. Mes voyages m'inspirent de plus en plus, comme en témoigne la nouvelle d'Alibis (d'ailleurs écrite pendant mon séjour au Guatemala l'an dernier) mais comme en témoignait également la nouvelle qui a débuté cet espèce de cycle, Au plus petit café du monde (publiée en 2007 dans Solaris 163).
Ma présence dans le Daliaf, le dictionnaire publié en fin d'année par Claude Janelle, allait me faire un grand honneur, et le profil littéraire qui m'y est consacré vient justement confirmer l'orientation que j'ai donné à mon écriture de fiction depuis quelques années.
Par contre, si 2011 est placée sous le signe de l'écriture, c'est essentiellement parce que j'ai consacré un temps plus important à l'écriture en 2011, dans la foulée de projets entrepris en 2010, que je ne l'avais fait depuis de très nombreuses années. (Les nouvelles publiées dans Solaris et Alibis en 2011 découlent de cet intérêt renouvelé pour l'écriture). Ces projets ne verront peut-être pas le jour, ou seront publiés des mois ou des années après leur écriture initiale, mais ils n'en demeurent pas moins importants à mes yeux, puisqu'ils marquent un retour plus actif à l'écriture elle-même. Ce temps consacré à mes projets d'écriture explique également pourquoi ce blogue a connu une année moins constante en terme de publication et de nombre de billets publiés, bien que cette donnée soit souvent trompeuse, puisque j'ai tout de même publié en 2011 plusieurs articles de fond.
L'année 2012 sera donc elle aussi importante au niveau de l'écriture, puisque quelques-uns de ces projets demanderont encore du travail, alors que d'autres arriveront peut-être à leur terme.
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Après l'indignation et le voyage, c'est certainement l'écriture qui définit le mieux mon année 2011. Certes, je n'ai pas publié énormément de matériel en dehors de ce blogue en 2011, mais souvent, en écriture, il peut se passer un certain laps de temps entre la rédaction ou la réécriture et la publication du matériel, si publication il y a.
L'année 2011 marque d'abord un certain retour à la critique, même si ce retour s'est fait sentir essentiellement sur ce blogue plutôt que dans des revues. J'avais légèrement délaissé cet aspect de mes activités depuis quelques années, mais non seulement c'est quelque chose que j'aime pratiquer, mais c'est aussi une belle manière de pratiquer la synthèse et l'expression de mes pensées et de mes opinions. Il n'y a rien comme de coucher sur papier (réel ou virtuel) les opinions et impressions que l'on a d'un livre, une série, une exposition, une pièce ou un film pour savoir réellement ce que l'on en a pensé. C'est un aspect de l'écriture qui me permets de mieux maîtriser ce que je fais quand j'écris, peu importe le sujet.
Du côté de la publication, si j'ai signé quelques petits textes en 2011 - dont quelques-uns par surprise -, c'est surtout la publication de deux nouvelles plus importantes qui retiennent mon attention d'auteur. Le jour où j'ai volé 700 quetzals à l'ayudante d'un chicken bus, publié dans Alibis 38 et La petite brune aux yeux verts publié dans Solaris 180 représentent deux pièces importante de ma fiction des dernières années, autant en terme de thématiques que de cohérence avec le reste de ce que j'ai écrit pendant cette période. Mes voyages m'inspirent de plus en plus, comme en témoigne la nouvelle d'Alibis (d'ailleurs écrite pendant mon séjour au Guatemala l'an dernier) mais comme en témoignait également la nouvelle qui a débuté cet espèce de cycle, Au plus petit café du monde (publiée en 2007 dans Solaris 163).
Ma présence dans le Daliaf, le dictionnaire publié en fin d'année par Claude Janelle, allait me faire un grand honneur, et le profil littéraire qui m'y est consacré vient justement confirmer l'orientation que j'ai donné à mon écriture de fiction depuis quelques années.
Par contre, si 2011 est placée sous le signe de l'écriture, c'est essentiellement parce que j'ai consacré un temps plus important à l'écriture en 2011, dans la foulée de projets entrepris en 2010, que je ne l'avais fait depuis de très nombreuses années. (Les nouvelles publiées dans Solaris et Alibis en 2011 découlent de cet intérêt renouvelé pour l'écriture). Ces projets ne verront peut-être pas le jour, ou seront publiés des mois ou des années après leur écriture initiale, mais ils n'en demeurent pas moins importants à mes yeux, puisqu'ils marquent un retour plus actif à l'écriture elle-même. Ce temps consacré à mes projets d'écriture explique également pourquoi ce blogue a connu une année moins constante en terme de publication et de nombre de billets publiés, bien que cette donnée soit souvent trompeuse, puisque j'ai tout de même publié en 2011 plusieurs articles de fond.
L'année 2012 sera donc elle aussi importante au niveau de l'écriture, puisque quelques-uns de ces projets demanderont encore du travail, alors que d'autres arriveront peut-être à leur terme.
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