mercredi 31 mai 2006

CSI: Montréal

Connaissez-vous la série télé CSI (Crime Scene Investigation) ?
Moi, j'aime bien, sans être un fan assidu (je ne regarde pratiquement jamais la télé, alors difficile d'être un fan assidu de quoi que se soit qui passe au petit écran). J'ai visionné quelques émissions ici et là, des trois séries existantes; L'originale se déroule à Las Vegas, il y en a une à Miami et l'autre à New York.
En gros, la série met l'accent sur une équipe d'enquêteur qui analyse la scène d'un crime pour en tirer le plus d'informations possible. C'est un peu la version moderne de Quincy, ce légiste de ma jeunesse qui parvenait à résoudre les crimes à partir des autopsies qu'il pratiquait.
CSI est très techno en terme de science judiciaire, et les scénaristes et réalisateurs sont assez compétents pour faire passer ce qu'ils trafiquent de la réalité, en tout cas envers les néophytes comme moi en la matière. Évidemment, on imagine facilement que dans la réalité, ce ne sont pas les membres du CSI qui interrogent les témoins et mènent l'enquête...
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Hier soir, à peine quelques minutes après être rentré chez moi, j'ai entendu un mélange de cri, de crissement de pneus et d'impact; au coin de St-Denis et Beaubien, il venait d'y avoir un accident, et d'après le bruit de l'impact, j'aurais dit que la voiture n'avait pas percutté une autre voiture, mais un piéton ou un cycliste.
Comme sur plusieurs coins de rues de Montréal, le croisement St-Denis / Beaubien comporte d'énormes risques pour les piétons et les cyclistes, puisque à tous les cinq ou dix minutes, une voiture passe sur le feu rouge d'un côté ou de l'autre (plus souvent sur St-Denis); vous connaissez le phénomène; les gens accélèrent en voyant le feu jaune et finissent par passer sur le rouge. Avant, ces choses arrivaient, mais dans une certaine limite; aujourd'hui, en tout cas sur ce coin de rue précis, ça se produit des dizaines de fois par jour, et ça se produit avec un délai qui est impressionnant entre le momentt où le feu tourne au rouge et le moment où certaines voitures traversent quand même.
J'habite le secteur depuis quelques mois, et j'ai été témoin de deux accrochages entre véhicules, j'ai vu les reliefs de deux autres, et l'incident d'hier s'est produit à peine 2 minutes après que j'ai moi-même traversé St-Denis en revenant chez moi.
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Une voiture a donc traversé au feu rouge, bien après que celui-ci ait passé du jaune au rouge puisqu'un cycliste venait d'entreprendre la traversée de St-Denis au moment de l'impact. Le responsable de l'accident a décidé de se sauver (direction sud) et d'abandonner le cycliste blessé sur la chaussée en plein milieu du croisement.
Heureusement, d'autres automobilistes se sont arrêtés, et les piétons et gens autour sont venus prêter main forte. De ma fenêtre de salon, je me demandais si je devais retourner au coin de la rue et appeler la police quand j'ai aperçu une voiture de patrouille qui arrivait sur les lieux; il ne s'était pas écoulé plus de 2 minutes depuis l'impact, peut-être même moins.
Quelques minutes plus tard, d'autres véhicules ainsi qu'une ambulance étaient sur place pour prendre soin du blessé. Je n'ai évidemment aucune idée de la gravité des blessures de l'homme qui est étendu par terre, mais il a l'air conscient et parle avec les ambulanciers alors qu'on le place sur un civière.
On entend que des témoins auraient noté le numéro d'immatriculation du fuyard et une femme semble accompagner le blessé et offre également son témoignage sur l'accident aux policiers présents.
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Le coin St-Denis / Beaubien devient alors une scène de crime, puisque le responsable est en fuite (et niera éventuellement son implication, d'où le besoin de récolter des preuves, j'imagine). Bref, les camionnettes de la police spécialisée prennent le contrôle du périmètre et ferme tout le secteur à la circulation.
CSI: Montréal est en scène.
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J'ai fini par prendre quelques photos du coin de rue désert, à l'exception des quelques policiers qui rassemblaient des photos, les morceaux du véhicule (on aurait dit des morceaux d'un phare de voiture brisé), le vélo tout tordu, ainsi que d'autres pièces qui serviront à accuser le fuyard lors de sa capture, j'imagine.
C'était très étrange de se tenir sur ce coin de rue si achalandé de coutume, alors qu'il était parfaitement désert et que le bruit habituel du trafic constant était totalement absent. On se serait cru dans Vanilla Sky...
L'hypothèse la plus plausible quand à la raison de la fuite, c'est évidemment la conduite en état d'ébriété; le responsable ne voulant pas se faire prendre ivre au volant aura préféré laisser sa victime blessée au milieu de la rue plutôt que de prendre ses responsabilité.
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La dernière photo est une photo des fenêtres de mon appartement; prise de la ruelle, où les policiers avaient également placé un ruban interdisant l'accès aux véhicules, ruban que l'on voit en avant-plan sur la photo.
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Je ne ferai pas de commentaires sur ce genre de comportement, tellement la chose est évidente. Je me demande ce que pense l'homme qui s'est fait blessé et comment il va. Je me demande s'il va savoir ce qu'il adviendra du responsable, si jamais il est pris... et si oui, quand celui-ci se retrouvera-t-il à nouveau sur les rues et les routes... et quand il tentera à nouveau de traverser Beaubien sur St-Denis... et j'espère ne pas me trouver sur ce coin de rue à ce moment-là. Hier, j'ai un peu joué de chance, j'ai traversé St-Denis deux minutes avant qu'il ne se pointe.
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Photo de boîtes à journaux


Bon, la voilà... La photo que j'ai prise l'autre soir (en fin d'après-midi, en réalité), alors que je me baladais et que j'ai aperçu ces boites sur le coin de la rue grâce auxquelles le passant peut acheter un journal.
J'aime bien ces boîtes qui donnent une impression de grande ville.
Je déplorais justement dans un message précédent le fait que ces boîtes soient interdites à Montréal... Je suis curieux de savoir pour quelles raisons "distinctes"...
Tiens, c'est comme les vendeurs de hot-dog et autres kiosques de nourriture que l'on retrouve sur les coins de rues dè tout plein d'autres grandes villes...

dimanche 28 mai 2006

C'est le temps d'abandonner la routine...

... et de combattre l'inertie et l'emprise de la routine sur l'imaginaire et la vie!
Bref, c'est le temps de prendre un avion :)
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Le compte à rebours commence officiellement aujourd'hui: 30 jours avant le départ.
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Les fantômes du centre-ville

Hier, par une belle soirée de printemps, nous avons décidé d'aller marcher au centre-ville aant de se rendre au cinéma pour voir le film An American Haunting.
La soirée était un peu fraîche, mais tout de même confortable. Nous sommes arrivés au centre-ville par la station Granville, il devait être huit heures et notre film devait commencer à neuf heures trente cinq. Plutôt que de se rendre directement à notre cinéma, nous avons donc profité de cette heure et quelque pour explorer quelques rues et se mêler à la foule.
Cette marche, qui nous a d'abord mené sur Robson, puis sur Burrard, nous a fait passé devant le paramount, où nous avons tout de même consulté la programmation, au cas où nous changerions d'idée concernant le film que nous allions voir.
Deux coins de rue plus loin, j'ai pris une photo des deux boîtes distributrices des journaux Globe and mail et National Post qui se trouvaient au coin de Drake. J'aime bien ces boîtes à journaux sur les coins de rue, ça fait très urbain, très grande ville... Je tenterai de mettre cette photo sur ce blog un peu plus tard aujourd'hui, tiens...
À un moment, je me suis rappelé que ce genre de boîte était interdite à Montréal, sans que je ne me souvienne pourquoi la ville avait adoptée une telle loi.
Un peu après neuf heures, nous sommes donc arrivé au cinéma pour acheter nos billets.
Le film s'est avéré être une intrigue convenue, réalisée avec compétence mais sans trop d'imagination, et dont la finale déçoit. Une histoire de fantômes, au fait, si on veut exprimer la chose d'une manière banale. Pour plusieurs scènes, il était difficile de savoir ou de comprendre si elles étaient imaginées ou réelles, ou même s'il n'y avait pas un peu des deux à la fois, puisque la narration valsait constamment entre deux mondes.
À la fin de la soirée, nous avons repris le transport en commun jusqu'à la station broadway puis somems rentrés à notre appartement.
Une petite soirée tranquille - entrecoupée de certains moments de tension pendant le film - en compagnie des fantômes du centre-ville et des voyages entre deux mondes.
(Note: vous pourrez bientôt lire une critique complète du film An American Haunting sur le supplément à la revue Solaris, en ligne)

vendredi 26 mai 2006

Mon grand-père était un voyageur temporel

Ce matin, à 10h30, on placera mon grand-père en terre, aux côtés de sa bien-aimée qui l'attend là depuis plus de vingt ans.
Mon grand-père est décédé il y a quelques mois, alors que la terre est encore gelée, et il a donc du patienter un peu encore avant de rejoindre sa belle. Il est décédé quelques semaines avant d'atteindre 96 ans, quelques semaines à peine avant de voir pour la 97e fois le printemps arriver.
Mon grand-père n'a que très peu voyagé dans sa vie. Montréal représentait une destination exotique, étrangère et éloignée pour cet homme qui est né dans la première décennie du siècle dernier. On aurait donc tendance à croire qu'en étant si sédentaire, il n'aura vu que peu de choses.
Erreur. J'ai moi-même voyagé pas mal depuis quelques anée,s et donc, j'ai pu découvrir et admirer des centaines et milliers de choses que mon grand-père n'aura jamais vu.
Pourtant. Pourtant, j'ai souvent l'impression que mon grand-père a tout vu.
Imaginez-vous faire un voyage dans le temps et remonter il y a près de cent ans, en 1910, disons, et ne pas vous contenter de voir la vie de cette époque sur un écran ou dans un livre, mais de vivre cette vie, de voir évoluer le monde, de vivre cette évolution, de voir et vivre la première expérience dans une voiture, de voir le premier avion traverser le ciel, de vous lever la nuit pour voir l'homme mettre le pied sur la lune, en direct.
On dit souvent que le monde évolue vite, qu'il est fascinant de se souvenir d'une époque où les ordinateurs n'étaient que rareté, de se souvenir du travail ou des communications avant l'Internet... eh, c'est un voyage dans le passé d'à peine 10 ou 20 ans... Y'a rien là.
Mon grand-père était un voyageur temporel. Il a vu, vécu, 1910... et il a voyagé dans le temps pendant 96 ans. Wow.
Bon timing avec ça car les 96 ans qu'il a vu ont certainement été parmi les plus incroyables en terme d'ampleur et de rapidité de changement de la société planétaire.
Parfois je me dis qu'après avoir tout vu ici, il a juste décider d'aller voir ailleurs...
Parfois je me dis qu'après son long voyage dans le temps de 1910 à 2006, il a décider de revenir chez lui en 1910 avec toute la connaissance qu'il a maintenant du futur...
Parfois je me dis que si je voyage aussi loin que lui, je verrai 2062, je reverrai la comète de Halley...
Parfois je me dis que je ne devrais pas être effrayé d'essayer sa machine à voyager dans le temps, celle qu'il m'a laissé en partant...
Parfois je me dis que pour mon grand-père, faire ce voyage jusqu'en 2006 devait sembler être un saut incroyable dans un futur tellement lointain...
...
Imaginez-vous, propuslé en 2030, par exemple...
...
Deux jours avant le 96e anniversaire de mon grand-père, j'ai eu 40 ans.
Moi aussi j'aimerais bien voyager dans le temps, voir le futur, ce qui se passera encore dans cette humanité et sur cette planète...
... et vous savez quoi? Vous voulez aller faire un tour en 2030 pour voir comment est le monde dans ce futur qui semble si lointain aujourd'hui? ok. Allons-y.
Vous n'avez qu'à monter avec moi dans la machine à voyager dans le temps que m'a laissé mon grand-père;
L'embarquement pour le voyage temporel vers 2030 commence...
... nous partons... vous êtes prêts? Nous y allons tous.
Attendez une minute... en 2030.... ah, ok.... je n'aurai pas encore atteint l'âge qu'a mon père aujourd'hui... et en 2030... oui... mon père n'aura pas encore atteint l'âge de mon grand-père...
...
Ok, fin de l'embarquement...
Départ du voyage temporel vers 2030... attachez votre ceinture... nous partons.
Et ne craignez rien... Vous verrez, vous serez surpris de voir que c'est pas si loin.
...

Le pouvoir de la musique

A chaque fois que j'expérimente quelque chose du genre, ça m'étonne et me fascine.
J'écoute beaucoup de musique; je veux dire que j'en écoute souvent, et de genres assez variés.
Hier, dans le métro, alors que je me rendais chez moi, j'avais mon iPod et je faisais jouer une sélection aléatoire des chansons qu'il contient.
La pièce instrumentale de 7 minutes qui accompagne le générique de fin du film Moulin Rouge s'est mise à jouer. Wow. Quel voyage.
J'ai fermé les yeux et j'ai revu les images du générique qui défilaient devant moi sur un écran du cinéma Fifth Avenue de Vancouver où je travaillais quand le film est sorti. Je l'avais vu à plusieurs reprises et je supervisais avec joie le nettoyage des salles à la fin du film pour profiter de cette musique avec quelques collègues et amis du Fifth.
Je me baladais sur Burrard Street après la projection d'après-midi lors de laquelle nous avions découvert le film, Suz et moi... J'ai revu la chambre que j'avais sur Laurier Avenue et dans laquelle j'avais installé l'énorme standee du film après que la promotion soit terminée; standee qui avait des hélices du moulin motorisée.
Je me suis revu en train de déménager cet énorme montage de carton rigide sur Broadway Avenue vers l'appart que nous allions partager jusqu'à notre départ en Europe.
Puis j'ai vu le Moulin Rouge, le vrai, celui que j'allais découvrir quelques mois plus tard, dans le quartier Montmartre de Paris, et que j'allais photographier par une superbe journée ensoleillée, avant d'aller photographier la maison où Toulouse-Lautrec avait son atelier.
Je revois Paris en sachant que j'y serai d'ici quelques semaines à peine... quelques semaines à peine après avoir fait ce trajet en métro en compagnie de la musique de Craig Armstrong... et cette musique atteint une apothéose avant de se terminer dans une triple finale explosive où j'ai l'impression que tous les instruments sont devenus fous...
Wow, il s'en ai produit des choses depuis la première fois où j'ai entendu cette pièce à la fin de Moulon Rouge... et il s'en produira encore alors que je retourne bientôt au Moulin Rouge, une fois de plus...

vendredi 19 mai 2006

Humour et Jalousie

Il y a des moments dans la vie où je suis très jaloux de mes amis nés en Europe. Non seulement ils peuvent y travailler (et donc y demeurer plus que deux mois de temps en temps :), mais en plus, pendant leurs fins de semaine, ils n'ont pas à se taper 1000 km pour voir une ville différente... !
Voici un exemple...
Mon amie Agnes, qui habite en France et qui Blog de temps en temps, viens de donner quelques nouvelles de ses derniers week-end et de ses fins de semaines à venir.

«Que les semaines passent vite au Printemps! Après un We prolongé à Hamburg à la fin des vacances c'est un We prolongé en famille dans le Vercors (à découvrir d'urgence pour ceux qui ne connaissent pas!) qui a suivi, bien sympa! Les cours se passent plutôt bien ces derniers temps, et mon temps libre (Clemens est tjrs en Grèce) est bien rempli; d'ailleurs je repars ce We dans le Vercors, pour un mariage cette fois. Des projets pour les semaines à venir? Ce n'est pas ce qui manque!! On aimerait profiter de la Haute Saône et des environs d'Héricourt tant qu'on est là (possible mutation pour la rentrée prochaine...), pédaler encore sur les petites routes rurales qui nous entourent, balader dans les Vosges de cols en lacs, traverser les prés et les crêtes du Jura, glisser en canoë sur le Doubs, descendre à Gap un We (probablement celui de la Pentecôte, à confirmer... – pour décompresser ...)...Nous avons aussi un We anniversaire prévu en Allemagne (lac de Konstanz), et envie de passer quelques jours en Bourgogne...Et sans doute aussi monter à Stuttagrt voir les parents de Clemens.Mmmm...je crois que ça va être dur de tout faire avant les vacances!!!»

Si Agnes habitait Montréal (disons), il faudrait alors qu'elle écrive quelque chose qui ressemble à ceci : (mon adaptation)

Que les semaines passent vite au Printemps! Après un We prolongé à Toronto à la fin des vacances c'est un We prolongé en famille Au Lac St-Jean (à découvrir d'urgence pour ceux qui ne connaissent pas!) qui a suivi, bien sympa! (je vous conseille la visite de la grotte de Desbiens :) Les cours se passent plutôt bien ces derniers temps, et mon temps libre (Clemens est tjrs en Alberta) est bien rempli; d'ailleurs je repars ce We en Mauricie, pour un mariage cette fois. Des projets pour les semaines à venir? Ce n'est pas ce qui manque!! On aimerait profiter de la Montérégie et des environs de St-Hilaire tant qu'on est là (possible mutation pour la rentrée prochaine...), pédaler encore sur les petites routes rurales qui nous entourent, balader dans la vallée du Richelieu, traverser les prés et les crêtes de L’Estrie, glisser en canoë sur le St-Maurice, descendre à Boston un We (probablement celui de la Pentecôte, à confirmer... - pour décompresser ...)... Nous avons aussi un We anniversaire prévu en Colombie Britannique (Île de Vancouver), et envie de passer quelques jours en Nouvelle-Écosse...Et sans doute aussi monter à New-York voir les parents de Clemens. Mmmm...je crois que ça va être dur de tout faire avant les vacances!!!
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Bon, je suis certain que vous comprenez pourquoi je suis jaloux de mes amis européens.
Sérieusement, à quelques heures à peine en bus ou en train, vous êtes déjà trois pays et deux cultures plus loin. Ici, juste pour faire un tour au Lac-St-Jean (je ne parle même pas de l'Abitibi, et je demeure dans la même province), il faut 8h de bus ou de train. Misère.
je me console en me disant que dans un mois, je serai sur mon départ vers l'Europe, justement (héhéhéhé) et que pendant deux mois, je pourrai profiter de cette proximité de l'art, l'architecture, les paysages et l'histoire... Ville médiévale fortifiée de Carcassonne, châteaux de la vallée de la Loire, Sagrada Familia de Barcelone, plages de l'Algarve... je me demande si j'aurai le temps de tout faire ça avant les vacances :))) ... que je prendrai à Paris, le temps d'un week-end, tiens.
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mercredi 17 mai 2006

Europe 2006 ... des dates (et une petite montée de lait)

Bien que le milieu des réservations de vols d'avion porte son nom (vol) et que ce soit un milieu excessivement brouillon, incompréhensible pour le commun des mortels, et définitivement orienté vers le pire service possible à la clientèle, il demeure qu'une fois l'étape de l'achat d'un billet d'avion complété, on peut enfin parler des détails d'un voyage.
Vous aurez compris que j'ai en main (virtuellement) mon billet pour le séjour prévu en Europe cet été.
Après quelques changements dûs au milieu ci-haut (quelques détails en note ci-bas), je pars finalement une semaine plus tard que prévu, mais confirme mon séjour de deux mois sur place.
Trajet Montréal-Paris le 27 juin 2006. Yé.
Puis, vagabondages (les détails restent à préciser) de Paris à Barcelone et Madrid, et Lisboa et Séville, et plusieurs autres endroits en Espagne et au Portugual, puis retour en France (probablement Vallée de la Loire) et Paris, fin août.
Je bloguerai l'avancement des préparatifs comme de coutume sur ce journal de bord... et bien entendu, une fois rendu dans les vieux pays :) , je bloguerai en direct de l'Europe...
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Note (petite montée de lait): Vous planifiez tout votre séjour, les dates, tout de même en concervant une certaine flexibilité d'un ou deux jours, vous vous renseignez sur les coûts des vols, une compagnie vous assure que de la date X à la date Y, il en coûte XX$, puis comme vous prenez 24h pour confirmer tout ça et vérifier vos plans, et revenez à l'agence pour réserver et payer, vous aprenez que le même billet que celui retenu la veille comme étant parfait coûte maintenant YY$, soit disons 100$ de plus que la veille. Uh? En effet, quelqu'un quelque part entre l'après-midi de lundi et l'avant0midi de mardi a décidé de hausser les tarifs sur ces dates-là (et bien d'autres). Hasard? Ben non, trois jours plus tard, tarifs changés une fois de plus. (Jamais à la baisse, malgré ce que l'on vous dira, même l'agente m'a confirmé cette information).
Quelle autre industrie peut fonctionner de la sorte? Dans l'avion dans lequel je prendrai place ce 27 juin, au moins 300 autres passagers voleront dans les mêmes conditions (appareil, heures, services, turbulences, tout) et pourtant, à peu près aucun n'aura payé le même prix pour ce vol.
J'essaie d'imaginer la rage des clients si un cinéma voulait instaurer une telle politique de prix; le prix d'une même représentation variant selon la date d'achat du billet, la date de réservation, si vous prévoyez revenir voir un autre film dans un délai d'un mois, si vous avez acheté du popcorn la veille, ou autres variations farfelues sorties de l'imagination fertile du président après une beuverie le lundi soir... tk...
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Citation du jour

J'écoute depuis un certain temps les épisodes de la série Friends. Je vous reviendrai sur mon appréciation de cette série (dont les 10 saisons sont disponibles en DVD).

Pour aujourd'hui, une citation tiré d'un épisode que j'Ai vu hier (et qui fait partie de la saison 9).
Cette réplique du personnage de Ross vers une fille qu'il vient de rencontrer et à qui il dit au-revoir, elle est tellement drôle par rapport aux typiques scénarios réels et imaginaires des filles qui adorent tout ce qui est coincidence dans la vie romantique...

Bref, Ross lui dit au-revoir, en lui disant qu'il lui téléphonera (on comprends qu'il ne le fera jamais). Elle lui fait remarqué qu'il n'a pas son numéro de téléphone.
Il répond alors:

"If it's meant to be, then I'll guess it"

(traduction libre: "Si on es destiné à être ensemble, alors je le devinerai")

Avouez...
avouez...
;-)

jeudi 11 mai 2006

Le retour au printemps

Le printemps est ma saison favorite quand je suis au Québec.
Après l'hiver froid qui force tout le monde (ou presque) à passer le plus clair de son temps enfermé à l'abri, on dirait que lorsque le printemps se pointe, les gens sortent de la terre et la ville renaît. C'est particulièrement frappant à Montréal, où les rues se remplissent de piétons qui se cachaient dans les souterrains reliant les centres commerciaux et les stations de métro à peine quelques semaines auparavant.
À ma connaissance, ce phénomène n'existe pas à cette ampleur ailleurs où j'ai vécu des "printemps". Ni Quito ni Vancouver n'offrent une telle explosion de gens qui semblent se réveiller après une longue hibernation. Le printemps dans ces villes est une jolie saison, mais il n'y a pas ce "wow" qui semble dans tous les yeux et dans tous les sourires montréalais ces jours-ci.
Étrangement, le printemps cette année est revenu après avoir passé très vite.
Si je compare à Québec ou au Lac-St-Jean, par exemple, le printemps montréalais n'existe presque pas. Un jour il fait 2 degres, le lendemain 20 et c'est l'été. Bien trop court, si vous voulez mon avis. Je me souviens que dans mon enfance, tout les mois de mars et avril, ça se réchauffait lentement, la neige fondait graduellement, on jouait à lancer des bateaux-coeaux de bois dasn les rivieres-rigoles qui se formaient le long des trottoirs et se déversaient dans les puisards. Ces bateaux passaient parfois sous une plaque de glace pour surgir de l'autre côté... Rien de cela à Montréal, où la ville n'a d'autre choix que de ramasser la neige l'hiver durant.
Mais cette année, après plusieurs jours de chaleur, la température est redevenue printanière et j'avoue que j'aime beaucoup. C'est définitivement une belle période de l'année à Montréal.
On peut facilement prendre des photos splendide avec toutes ces couleurs qui explosent tout à coup sous le ciel d'un bleu qui n'est maintenant plus synonyme de froid intense, mais plutôt d'une chaleur et d'une lumière qui vous soulève.
On se surprend à sortir à 21h pour marcher dehors, simplement pour profiter de l'air et du paysage, on se couche plus tard, on se lève plus tôt pour ne pas manquer de précieuses minutes de ces journées. Pour moi, pour la troisième année consécutive, c'est aussi une période où je ralenti côté travail pour préparer plus activement mon prochain voyage, alors évidemment, mon cerveau associe tous ces bons sentiments les uns aux autres et me fait apprécier la saison encore plus.
Enfin, cette année, il y a eu le congrès Boréal, tout printanier pour changer de ces congrès où le froid d'octobre... la chose n'a que peu de rapport avec la température extérieure, mais se rendre au congrès en t-shirt donne déjà un air de légèreté à toute l'affaire...
Voilà. Profitez du printemps... il sera vite disparu pour faire place à l'été... une saison agréable en général, mais je ne pourrais disserter bien longtemps sur les été montréalais, n'en ayant pas vécu depuis de très très nombreuses années... Quand à l'été espagnol, j'y reviendrai bien assez tôt, vous verrez!

lundi 8 mai 2006

Un (petit) Prix Boréal!

Eh ben...
Hier, dimanche, dernière journée du congrès Boréal, avait lieu la remise des prix Boréal, en plus de la remise du Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois.
En création, le Grand Prix a été remis à Élisabeth Vonarburg, qui a aussi remporté le prix Boréal du meilleur livre. Le Boréal de la meilleure nouvelle a été remporté par Éric Gauthier, et j'étais bien content de voir cet auteur et conteur talentueux repartir avec un prix bien mérité.

Ma surprise, elle est venue du prix Boréal qui est remis pour la meilleure nouvelle écrite sur place: c'est le gagnant du concours d'écriture sur place organisé par Julie auquel j'avais participé la veille...
...Et bien j'ai remporté ce prix pour une nouvelle qui s'intitule "L'imposteur" et qui sera donc publié très bientôt dans la revue Solaris.
En attendant cette publication, je vous reproduit ici un morceau de la première page du manuscrit original...
Merci public à Julie pour l'organisation du concours; ce texte n'existerait pas autrement.

(pas plus) en direct de Boréal 2006 :(

Pas de connexion Wi-Fi disponible à l'université Concordia, donc pas de possibilité de faire du Blog en direct comme j'avais prévu de le faire. Misère, moi qui croyais que les universités étaient toujours en avance sur le reste du monde dans ces technologies...
Boréal 2006, pour moi, ça aura été un bon congrès, mais pas un grand congrès.
Pour le milieu lui-même, il y a eu beaucoup de monde, plus que de coutume, je dirais, à vue de nez, mais d'un point de vue personnel, plusieurs tables rondes m'ont déçu ou frustré, ou les deux à la fois.
En fait, le problème principal demeure que plusieurs discussions n'avaient que peu de rapport avec la description que l'on faisait de l'événement dans le programme. À titre d'exemple, les tables sur la traduction et sur la hard SF ont pris des tangeantes un peu alléatoires, en plus de ne pas approfondir leur sujet. Pire, celle sur comment aborder la critique en fantastique n'a pas du tout abordé le sujet, se contentant de surfer sur des lieux communs à propos du fantastique: le fantastique existe-t-il? comment le décrire? Come-on! Non seulement nous avions discutté de ça dans de nombreux congrès passé, mais ce n'était pas le but (ou bien j'ai totalement rien compris au programme détaillé...)... mais ce sont des choses qui arrivent dans les conventions, même dans les meilleures.
Heureusement, certains animateurs s'en sont mieux tirés, comme ce fut le cas de Christian Sauvé avec la discussion sur l'écriture et la langue colonisée (problématique d'écrire dans une langue dont la tradition orale diffère beaucoup des règles régissant son écriture). Cette discussion demeure une de mes préférées de tout le congrès.
La rencontre (relativement restreinte) des lecteurs et éditeurs de fractale framboise a été elle aussi une belle initiative qui nous a permis, entre autres choses, de manger des framboises :)
La présentation sur le conte par Éric Gauthier a rempli mes attentes, et plus encore. C'était non seulement un sujet nouveau pour moi, et peu traité (sinon pas du tout) par le passé, mais en plus, j'ai énormément appris tout en me divertissant. Yé.
Évidemment, les repas, rencontres avec les copains et les nombreuses discussions de couloir ont aussi ajouté à mon intérêt et mon plaisir d'assister à Boréal 2006...
Quelques activités plus ludiques permettent aussi de s'amuser, et ce fut certainement le cas avec la discussion par la bande-annonce
Mais je retiens aussi la séance d'écriture sur place organisée par Julie Martel.
L'an dernier, après une absence prolongée de ce genre de séance, Julie m'avait convaincu de participer et ma foi, j'avais bien aimer renouer avec ce genre d'expérience. J'ai donc récidivé cette année avec tout autant de plaisir à créer sur place une histoire que je n'aurait fort probablement jamais créé autrement.
Enfin, j'ai pris quelques photos dont je placerai les plus intéressantes avec divers commentaires sur une page de mon site web plus tard cette semaine.
Pour des commentaires plus détaillé sur ce congrès, je vous invite à lire le blog Fractale Framboise.

vendredi 5 mai 2006

(presque) en direct de Boréal 2006

Je tenterai cette fin de semaine de blogger en direct du congrès Boréal 2006 qui se tient ce printemps à l'Université Concordia à Montréal.
J'ai assisté à une seule présentation pour le moment, puisque je n'avais qu'une petite plage horaire disponible ce vendredi, mais je serai toute la journée de samedi et une bonne partie du dimanche au congrès.
Cette première présentation s'est avéré plus intéressante que prévu, d'ailleurs. Je m'explique; il s'agissait de l'historique de la SFFQ, historique que je connais pas trop mal puisque je fréquente le milieu de la science-fiction et du fantastique québécois depuis plus de 10 ans et que mes premiers pas dans la découverte du milieu remontent presque à 15 ans déjà.
Une anecdote, tiens; comme l'un des présentateurs était Jean-Louis Trudel, il avait intégré une couverture d'un Volpek de Yves Thériault dans son survol des années 60... Jean-Louis avait parlé de cette série sur son blog, Culture des futurs, il y a quelques temps déjà, et cette série a évoqué pleins de souvenirs en moi en tant que très jeune lecteur à une époque. Je me demande bien quelle serait ma réaction de lecteur adulte et de lecteur qui connait sa SF si je faisait une relecture de Volpek aujourd'hui... ;-)
Parfois, certaines choses sont mieux de demeurer dans le souvenir (Volpek est un très bon souvenir) que de se voir démolir par l'expérience...
A suivre donc, ce congrès.

mardi 2 mai 2006

Joyeuses Pâques

Quoi?
De quoi parle-t-il? Pâques... n'était-ce pas il y a deux trois semaines?
La pâque chrétienne, oui...
Or il existe plus d'une fête de pâques... la pâque juive, la pâque orthodoxe (c'est quand celle-là?)...
et aujourd'hui, 2 mai, c'est la pâque comptable, bien sûr.
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Au Canada, les citoyens ont jusqu'au 30 avril, à chaque année pour déclarer leurs revenus et payer leurs impôts à l'état.
Comme les règles de la fiscalité sont parfois complexe, plusieurs citoyens ont besoin de conseils et d'aide pour parvenir à remplir ce devoir de citoyen. Or il se trouve que je suis un comptable à la retraite, et ma foi, j'aide parfois les gens :)
Et comme les comptables ont tendance à être très occupé au mois d'avril, alors que la date limite approche, rares sont les comptables qui profitent réellement de leur congé pascal... ils prennent généralement congé la lendemain de cette date limite après une course contre la montre pour arriver à produire à temps les déclarations de revenus de leurs clients.
Ainsi, ils prennent leur congé de pâque au début mai.
Cette année, le 30 avril tombe un dimanche, donc le gouvernement donnait jusqu'au lundi premier mai pour produire ses déclarations et payer ses impôts.
La pâque comptable est donc le 2 mai, en 2006.
Voilà.
Joyeuses Pâques.

Nouveautés / News / Novedades

Un mot pour vous informer de la nouvelle mise-à-jour de mon site internet Le Vagabond.

Vous trouverez maintenant une toute nouvelle section sur mes activités littéraires, à jour et entièrement rénovée pour être enfin abritée par mon site web principal.
J'ai aussi débuté une petite page sur mon prochain voyage, page intitulée Été-Summer-Verano 2006.

Ce courriel est en fait la première partie de la mise-à-jour de Avril-Mai puisque la seconde partie sera mise en ligne la semaine prochaine, après le congrès de fantastique et science-fiction Boréal 2006, auquel j'assisterai en fin de semaine.

Je vous souhaite une bonne visite,
Hugues

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A word to inform you about the new update of my web site (english) Le Vagabond.

You'll now find a brand new section on my writing activities, entirely redesigned to be under the umbrella of my personal website.
I've also started a new page on my next adventure, the page (in english) is entitled Été-Summer-Verano 2006.

This e-mail is actually the first part of the April-May update. The second part will be online next week, after I'll be at the Boréal 2006 fantasy and science-fiction convention this week-end.

Enjoy your visit,
Hugh

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Un palabra para informar de las novedades en mi sitio internet (espanol) Le Vagabond.

Ahora, hay una nueva pagina sobre todas mis actividades de literatura. Esta pagina esta totalmente renovada, para incluir todas mis actividades en el mismo sitio, al fin.
Tambien, yo he comenzado una pequena pagina sobre mi nuevo proyecto de viaje. La pagina (en espanol) se llama Été-Summer-Verano 2006.

Este correo esta la primera parte de mis novedades de Abril-Mayo. La segunda parte va a estar en internet la semana proxima, despues que yo ire al congreso de fantastico y ciencia ficcion Boréal 2006 en este fin de semana.

Disfruta su visita,
Hugo