Chronique culinaire
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Comme j’habite dans une famille, je partage leurs repas. On m’avait bien dit de ne pas boire l’eau locale, et tous les livres de voyage nous recommande de ne pas manger de fruits non pelés, etc. Ben oui. Le premier matin, quand on vous offre à déjeuner, vous allez commencer à faire le difficile ? À faire bouillir votre eau vous-même pendant cinq minutes ? À vous servir de leurs chaudrons, dans leur cuisine ? Ben oui.
Je mange et bois donc comme un Quiteño. Côté boisson, c’est très varié et intéressant. Bien entendu, je fais attention à l’eau, et je traite celle que je mets dans mes gourdes pour mes déplacements, mais pour le reste… Le meilleur demeure le jus fraîchement pressé, qui n’est pas un luxe ici, puisque les fruits sont abondants et frais et peu dispendieux. Je bois donc du jus ou un mélange de fruits, eau et sucre, tous les jours. Délicieux jus de fruits frais, même si je ne suis pas toujours capable d’identifier les fruits en question. On fait aussi du café, bien entendu, et du chocolat chaud à base de lait. C’est pas toujours clair si le lait est pasteurisé, mais il semble que se soit le cas à Quito, mais ce n’est pas le cas à Lloa, ou je partage le dîner avec les élèves.
Un autre breuvage local intéressant, c’est une boisson chaude constitué d’eau, de canne à sucre et de jus d’avoine. Pas mauvais, on s’y fait, s’il est préparé à la maison. En grande quantité et avec moins de budget, la chose est moins intéressante.
La nourriture est délicieuse, mais peut procurer de drôles d’effets sur votre digestion de nord-américain. It comes with the territory, I guess. Le repas typique est souvent constitué d’une soupe et d’un plat principal. Pas de desserts ici. Et chaque repas est accompagné de diverses boissons, souvent plusieurs ensembles. Les soupes sont variées, mais comportent souvent des pommes de terre, quelques épices, des feuilles de laitues, parfois du chou et de temps en temps, de la banane cuite. On y retrouve souvent aussi quelques céréales comme du maïs ou de l’avoine. Le plat principal est constitué d’un mélange de trucs, parfois un morceau de viande frit, souvent du riz frit, presque toujours une tranche de banane frite et parfois des harricots ou de la salsa ou du chili. Ou encore tout ça en même temps. Une salade de concombre ou de tomate accompagne parfois le repas. J’ai aussi pu goûter à une soupe de tradition Quichua, délicieuse.
Cette description ne tient évidemment pas compte de tout ce que je n’ai pas réussi à identifier dans mon assiette ; ajoutez donc á ma description 25% d’ingrédients indéfinis. Que se soit dans l’assiette principale ou dans la soupe. Une dernière note, à part le chili, que vous pouvez mettre partout, la cuisine équatorienne n’est pas très épicée. Aussi, on vous fait un excellent chocolat chaud, et les pains locaux sont vraiment bons ! Et puis pour terminer, notons l’absence de dessert. Jamais. Nunca. Ps de dessert, meme si vous mangez toute votre soupe! Ah, j’oubliais (comment ai-je pu ?), j’ai aussi mangé un plat traditionnel qui remonte à très longtemps (inca ? je blague ;-) qui est constitué de lait chaud, de maïs blanc et de canne à sucre. Le mélange, plutôt bon, rappelle un peu le gruau très liquide, avec un goût différent mais un effet dévastateur sur votre système digestif !
J’y reviendrai peut-être si d’autres détails (croustillants) s’ajoutent à mon expérience.
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