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Lloa, 11 février 2008
Chère Suzie,
Pour respecter ce qui est devenu une tradition personnelle, je suis passé par Quito, il y a deux jours, pour me quêter du papier au Hilton en vue de t’écrire cette lettre.
C’est vraiment une expérience étrange que de revenir dans la vallée du Guagua Pichincha après quatre ans. Finalement, mon espagnol n’est pas trop mauvais – les quelques cours de perfectionnement que j’ai pris à Vancouver l’été dernier ont aidé. Les gens d’ici sont toujours aussi accueillants et j’ai même pu rencontrer quelques-uns de mes anciens élèves! C’était vraiment émouvant de revoir la famille avec qui j’ai partagé ma vie pendant quatre mois lors de mon séjour ici.
Je ne pense pas que mon projet d’aller enseigner l’anglais en République Tchèque marchera comme prévu, mais si tu te souviens de mes projets passés, il y en a un qui pourrait bientôt se concrétiser: celui du sud de l’Allemagne! En fin de compte, après toutes ces années…
J’espère que tu as reçu mes fleurs et les ballons que j’ai fait livrer pour ta graduation. Je suis tellement fier de toi! Et je sais que ça a pas été facile et que tu dois être très contente que ça soit enfin derrière toi!
Je ne sais pas précisément ce que tu cherches comme travail à l’étranger, mais notre vie à Vancouver l’an dernier m’a convaincu que nos chemins se croiseront à nouveau. C’est comme pour Stéphane. J’espère qu’il aime Tokyo. Aie, le Japon! J’ai longtemps rêvé d’y aller. Je le trouve chanceux, mais en même temps, il a fait sa chance. J’ai toujours cru que ce genre de travail dans la diplomatie pourrait l’intéresser. J’ai hâte d’avoir de ses nouvelles.
Toi aussi, tiens-moi au courant de tes nouveaux projets. Au fait, Gigi et JE, que j’ai vu à Noël, te font des beaux bonjours. Ils étaient très heureux que tu ailles bien. Enfin, sur un plan plus personnel, je n’ai pas pu revoir Maria-Bélin, finalement. Elle a quitté Lloa pour aller travailler en Espagne pour quelques temps. J’étais un peu déçu, bien sûr, mais je ne m’étais pas créé d’attentes non plus, alors…
Voilà pour le moment. Je repasse au pays en mars et pour la suite, je ne sais pas encore exactement ce qui se passera. Nous verrons bien.
Take care,
Hugues
xxx
Lloa, 11 février 2008
Chère Suzie,
Pour respecter ce qui est devenu une tradition personnelle, je suis passé par Quito, il y a deux jours, pour me quêter du papier au Hilton en vue de t’écrire cette lettre.
C’est vraiment une expérience étrange que de revenir dans la vallée du Guagua Pichincha après quatre ans. Finalement, mon espagnol n’est pas trop mauvais – les quelques cours de perfectionnement que j’ai pris à Vancouver l’été dernier ont aidé. Les gens d’ici sont toujours aussi accueillants et j’ai même pu rencontrer quelques-uns de mes anciens élèves! C’était vraiment émouvant de revoir la famille avec qui j’ai partagé ma vie pendant quatre mois lors de mon séjour ici.
Je ne pense pas que mon projet d’aller enseigner l’anglais en République Tchèque marchera comme prévu, mais si tu te souviens de mes projets passés, il y en a un qui pourrait bientôt se concrétiser: celui du sud de l’Allemagne! En fin de compte, après toutes ces années…
J’espère que tu as reçu mes fleurs et les ballons que j’ai fait livrer pour ta graduation. Je suis tellement fier de toi! Et je sais que ça a pas été facile et que tu dois être très contente que ça soit enfin derrière toi!
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| Tokyo |
Toi aussi, tiens-moi au courant de tes nouveaux projets. Au fait, Gigi et JE, que j’ai vu à Noël, te font des beaux bonjours. Ils étaient très heureux que tu ailles bien. Enfin, sur un plan plus personnel, je n’ai pas pu revoir Maria-Bélin, finalement. Elle a quitté Lloa pour aller travailler en Espagne pour quelques temps. J’étais un peu déçu, bien sûr, mais je ne m’étais pas créé d’attentes non plus, alors…
Voilà pour le moment. Je repasse au pays en mars et pour la suite, je ne sais pas encore exactement ce qui se passera. Nous verrons bien.
Take care,
Hugues
xxx
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La suite: Brno, 11 février 2009
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