J'ai donc mis du temps avant de voir le film de Jean-Philippe Duval, et je l'ai vu en vidéo, longtemps après sa sortie en salle.
Second constat, Dédé, à travers les brumes n'est pas une biographie, mais un film musical, au même sens que l'était The Doors, par exemple, et là où d'autres films éprouvent de la difficulté à bien intégrer deux genres (la musique et le cinéma), Duval - aussi scénariste du film - réussi à merveille à marier tous les éléments de son film.
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Côté interprétation, Sébastien Ricard réussi à habiter un Dédé plus vrai que nature: on oublie qu'il s'agit d'un film, on croit assister à un documentaire, puis à la vie, tout simplement. Joseph Mesiano (que je ne connaissais pas) ne se contente pas de laisser la place à Ricard et campe avec aplomb un Mike Sawatsky complexe et attachant. Les autres acteurs sont tous excellents, mais ce sont ces deux-là qui donne de la profondeur à ce qui aurait été autrement une simple histoire filmée.
Enfin, notons le générique de début et l'introduction du film, qui avec la conclusion et le générique final, autour de la chanson Belzebuth, forme un véritable chef d'oeuvre de court-métrage qui encadre le film de manière absolument brillante et qui constitue une des meilleures idées que j'ai pu voir au cinéma cette année.
Alors si comme moi, vous étiez un fan des Colocs, si vous connaissiez un peu Dédé, voyez ce film, vous le trouverez fascinant, sans conteste.
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