dimanche 5 juin 2005

L'aventure commence par la police à mes trousses!

ben oui... Je suis encore au QUébec, figurez-vous donc...
Nous sommes toujours le 5 juin, mon vol est dans moins de 12h, et je viens de recevoir la visite de la police, me demandant de m'identifier et tout !

Reculons dans le temps; je suis censé prendre mon avion demain matin et je passerai ma dernière nuit chez ma soeur Luce, à Lachine, pas trop loin par les autoroutes, de l'aéroport de Dorval.

Avec mon père et ma mère, nous sommes donc arrivés chez Luce en fin d'après-midi, mais Luce et Pierre étant absent, nous les avons rejoint sur leur cellulaire (ils répondent rarement à ce téléphone en plus!) et Luce a donné le code du système d'alarme de la maison à ma mère...

Gigi est donc entré, a fait une petite erreur en entrant le code une première fois et le mal était fait. Évidemment, après avoir repris le contrôle de la situation, nous avons eu un premier coup de fil de le centrale, auquel j'ai répondu, ai expliqué l'erreur, et je me suis donc identifié à eux. Ils devaient donc, selon la procédure standard, rejoindre quelqu'un pour confirmer que la situation était sans danger et que quelqu'un me connaissait dans les environs. Luce et Pierre n'ayant pas répondu, et la centrale étant dans l'impossibilité de rejoindre la personne no. 2 (la gardienne des enfants), ils ont rejoint Isabelle, soeur de Pierre, qui m'a contacté avant de les rappeler.

Entre temps, mes parents sont partis faire des courses, et j'en ai profité pour me raser de près, puisque comme vous le savez peut-être, mieux vaut être rasé de près quand on se présente pour un vol international (surtout s'il fait esacle aux USA)... J'en étais à l'étape où j'avais le visage couvert de crème à raser et les mains pas encore rincées quand la police a frappé à la porte.

J'ai d'abord retenu mon chien de garde Shadow, qui nous accompagne, puis me suis adressé aux policiers (avec ma barbe de trois jours couverte de crème, j'avais pas vraiment l'air d'un cambrioleur, ou bien j'avais l'air d'un cambrioleur vraiment cool!), qui m'ont alors demandé ce qui se passait, de m'identifier (en plus, j'ai du fouiller pour dénicher mon permis que j'avais évidemment camoufflé plus loin - une précaution de voyage standard aussi)...

Enfin, il m'a demandé si le véhicule dans l'entrée était à moi (il ne l'est pas), j'ai donc estimé qu'il s'agissait du véhicule de mon beau-frère :)

Voilà pour le moment, je ne sais toujours pas si on viendra m'arrêter pendant la nuit pour effraction et me faire rater mon avion à cause de ma mère et du code d'alarme de ma soeur.

Qui a dit qu'il fallait voyager pour vivre des aventures intéessantes??

Et cette foic-ci, je vous jure que je reviens sur ce journal de l'amérique centrale... pas avant (à moins d'être en prison quelque part sur l'île des soeurs)!!

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