vendredi 2 août 2013

Augusta Emerita (2)

Après les quelques ruines que je vous ai montrées dans mon précédent billet, voici quelques autres impressionnants vestiges que l'on peut également voir à Augusta Emerita.


À l'intérieur de l'Alcazaba de Mérida, les excavations ont révélées les anciennes voies romaines, on peut alors s'y promener...


Des quelques maisons de l'époque romaine dont les restes ont été découverts, la casa del mitrero est probablement la plus impressionnante, avec son patio, son péristyle, ses mosaïques de plancher et ses bains. On voit ici son jardin central.


La maison, dont on voit ici les chambres du sous-sol (utiles l'été, car plus fraîches), montre encore après 2000 ans des traces de peintures et dessins ici et là.


La basilique Santa Eulalia n'a rien de romain en soit... à part le fait d'avoir été érigée sur d'anciennes maisons romaines de ce coin de la ville qui remontent au 3e siècle. Devant l'église, on peut d'ailleurs admirer ce portique dont plusieurs colonnes et poutres sont des morceaux de l'ancien temple romain dédié à Mars.


Près de l'amphithéâtre, il y avait un splendide péristyle dont une bonne partie des colonnes est toujours en place (on a empilé les restes de chacune des colonnes, d'où les inégalités de styles ici).


Adjacent au péristyle, on retrouvait un autel voué au culte de l'empereur, Augustus, dont on peut toujours voir certains vestiges (l'autel était flanqué de trois sculptures monumentales, dont une de Auguste lui-même et une de Tibérius, mais les originaux sont maintenant au musée romain de Mérida).


Sous la basilique Santa Eulalia, on a aussi découvert une ancienne crypte. Des excavations ont donc été effectuées et on peut visiter cette crypte aujourd'hui, puis que l'église repose désormais sur ses murs extérieurs et quelques piliers. Il ne s'agit pas d'une crypte romaine, mais bien d'une crypte chrétienne du 4e siècle.


Un mausolée chrétien dans la crypte sous Santa Eulalia.


Augusta Emerita n'a pas que des ruines qui datent de 2000 ans... la ville offre aussi des ruines qui n'ont que 1700 ans, comme cet Arco de Trajano, qui remonterait à l'époque de l'empereur Trajan. Il ne s'agissait pas d'un arc de triomphe, mais bien d'une porte monumentale, dont seule l'arche principale a survécu au temps.


Enfin, Augusta Emerita ne pourrait se vanter de toutes ces ruines romaines sans avoir un pont romain digne de ce nom. Ce pont comporte une trentaine d'arches et il s'agit de la construction originale, à l'exception de cinq arches (que l'on ne voit pas, à l'extrême gauche) qui ont été reconstruites au 17e siècle.
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Après ce second billet sur les ruines romaines d'Augusta Emerita, j'espère vous avoir convaincu de l'intérêt de cette ville (bien que malheureusement, la moderne Mérida qui englobe le tout ne paie pas de mine)... Et si ce n'est pas le cas, il ne me reste plus qu'à vous inviter à ne pas manquer mon prochain billet, car j'ai bien entendu gardé le meilleur pour la fin ;-)
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à suivre

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. J'espère t'en montrer un aussi beau en mai prochain... ailleurs dans le monde.

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