Je n'aurai pas passé autant de temps que prévu en Bosnie-Herzégovine, mais je l'aurai traversé du nord au sud, en m'arrêtant quelques jours dans son émouvante et jolie capitale, Sarajevo.
En route de Osijek en Croatie vers Sarajevo, puis en route de Sarajevo à Mostar, puis enfin de Mostar à la frontière sud avec la Croatie, j'ai pu voir des paysages charmants; les trajet Sarajevo-Mostar-Dubrovnik (Croatie) sont parmi les trajets les plus beaux que j'ai pu faire dans mes voyages.
Faire de la photographie en train ou en autobus, à travers les fenêtres sales, en mouvement, souvent à contre-jour, n'est pas chose facile, et est une activité souvent frustrante, tant les clichés ne réussissent pas à refléter ce que l'on voit, l'ensemble de la beauté qui s'offre à nous, parfois au détour d'un virage, parfois entre deux arbre, parfois encore une vision d'un clocher dans la montagne qui ne dure que quelques secondes.
J'ai tout de même réussi à capter quelques images qui valent la peine d'être partagées, ne serait-ce que pour suggérer une partie des beautés qui se cachent dans la campagne de Bosnie-Herzégovine.
La photo en route dépend aussi du timing, de la météo, de la vitesse du train ou du bus... Néanmoins, j'ai pu capter sur cette photo quelques maisons assez typique des villages du nord de la Bosnie. Malheureusement, le ciel blanc n'était pas idéal.
Les villages du secteur entre la Slavonia croate et la Bosnie sont parfois serbes, parfois bosniaques, mais ils partagent tous une localisation à flanc de montagne ou dans dans une petite vallée. L'ensemble du nord de la Bosnie-Herzégovine est très, très vert.
Plus on s'approche de Sarajevo, plus les villages sont bosniaques, facilement identifiables aux minarets de leurs mosquées, qui - à ma grande surprise - sont très minces et totalement différents de ceux que j'avais pu voir en Malaisie ou au Maroc. Avant Sarajevo, ces minarets étaient les premiers que je voyais dans la région.
J'aurais bien voulu avoir une belle journée ensoleillée, un éclairage parfait, et un angle qui n'était pas à contre-jour (et pourquoi pas un train à l'arrêt, tant qu'à y être) pour pouvoir capter la poésie de ces villages de montagne, mais j'ai dû me contenter d'un ciel nuageux, sans soleil, à travers la fenêtre sale d'un train en marche...
J'ai été plus choyé par la météo lors du trajet Sarajevo-Mostar, pendant lequel j'avais prévu travailler, mais que j'ai passé à admirer le paysage et à tenter d'en capter la beauté. Ici, on remarque surtout les viaducs du chemin de fer (je suis dans un bus sur une route zigzagante). D'aussi loin, on dirait presque des aqueducs romains.
La route longe une rivière pendant des heures, et les eaux turquoises de celle-ci sont absolument spectaculaires. L'endroit fait rêver de randonnée et de camping même les voyageurs les plus citadins comme moi.
Les montagnes environnantes sont d'un vert étonnant, parsemé ici et là de quelque village ou de chalet isolé. Ce paysage est à des lieux de ce que l'on s'imagine après avoir entendu parler de la guerre de Bosnie...
La rivière s'élargit à quelques endroits pour former des petits lacs aux allures bucoliques, dont certains sont bordés de petites plages de sable. Le potentiel d'un endroit pareil pour de la randonnée ou du kayak de plaisance est incroyable, et non développé. J'imagine que ça sera découvert un jour, et que l'on verra d'ici là des amants de la nature s'y promener et en parcourir les eaux.
À quelques heures au sud de Sarajevo, on peut voir de plus sérieux sommets de la chaine de montagne. Une fois de plus, on se prend à rêver de randonnée - pour le voyageur qui comme moi, à tâter de la randonnée en montagne dans les Andes, on ne peut qu'imaginer le potentiel et l'attrait que représentent ces montagnes.
Sinon, un village ou une petite ville viennent parsemer la route. Le bus s'arrête pour y prendre ou y laisser un passager ou deux, puis repart sur les routes toutes en courbes qui rappellent parfois l'Amérique latine, mais en plus confortable et avec des conducteurs plus prudents :-).
Je ne connais aucun amateur de kayak de plaisance capable de résister à un tel spectacle. Toute la partie que nous avons longée pourrait être explorée en une excursion de 3-4 jours de kayak, en campant sur les berges pour quelques nuits.
Une autre vue d'ensemble alors que la rivière devient presque un lac.
Près de Mostar, en Herzégovine, on se rapproche des montagnes, et le paysage devient plus rocailleux que vert. Toujours aussi impressionnant, ce dernier segment de rivière atteint une sorte de gorge spectaculaire avant d'arriver dans la vaste plaine où est située la ville de Mostar, non loin de la frontière avec la Croatie et la côte de la mer Adriatique.
Vue d'ensemble de la rivière, les collines verdoyantes et les sommets des montagnes de la campagne de Bosnie-Herzégovine. Rarement pendant un trajet qui doit simplement nous mener du point A au point B, je n'ai autant apprécier et admirer le paysage qu'en Bosnie-Herzégovine. Ici, on peut réellement dire que le trajet lui-même est un des attraits les plus intéressants de la région.
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En route de Osijek en Croatie vers Sarajevo, puis en route de Sarajevo à Mostar, puis enfin de Mostar à la frontière sud avec la Croatie, j'ai pu voir des paysages charmants; les trajet Sarajevo-Mostar-Dubrovnik (Croatie) sont parmi les trajets les plus beaux que j'ai pu faire dans mes voyages.
Faire de la photographie en train ou en autobus, à travers les fenêtres sales, en mouvement, souvent à contre-jour, n'est pas chose facile, et est une activité souvent frustrante, tant les clichés ne réussissent pas à refléter ce que l'on voit, l'ensemble de la beauté qui s'offre à nous, parfois au détour d'un virage, parfois entre deux arbre, parfois encore une vision d'un clocher dans la montagne qui ne dure que quelques secondes.
J'ai tout de même réussi à capter quelques images qui valent la peine d'être partagées, ne serait-ce que pour suggérer une partie des beautés qui se cachent dans la campagne de Bosnie-Herzégovine.
La photo en route dépend aussi du timing, de la météo, de la vitesse du train ou du bus... Néanmoins, j'ai pu capter sur cette photo quelques maisons assez typique des villages du nord de la Bosnie. Malheureusement, le ciel blanc n'était pas idéal.
Les villages du secteur entre la Slavonia croate et la Bosnie sont parfois serbes, parfois bosniaques, mais ils partagent tous une localisation à flanc de montagne ou dans dans une petite vallée. L'ensemble du nord de la Bosnie-Herzégovine est très, très vert.
Plus on s'approche de Sarajevo, plus les villages sont bosniaques, facilement identifiables aux minarets de leurs mosquées, qui - à ma grande surprise - sont très minces et totalement différents de ceux que j'avais pu voir en Malaisie ou au Maroc. Avant Sarajevo, ces minarets étaient les premiers que je voyais dans la région.
J'aurais bien voulu avoir une belle journée ensoleillée, un éclairage parfait, et un angle qui n'était pas à contre-jour (et pourquoi pas un train à l'arrêt, tant qu'à y être) pour pouvoir capter la poésie de ces villages de montagne, mais j'ai dû me contenter d'un ciel nuageux, sans soleil, à travers la fenêtre sale d'un train en marche...
J'ai été plus choyé par la météo lors du trajet Sarajevo-Mostar, pendant lequel j'avais prévu travailler, mais que j'ai passé à admirer le paysage et à tenter d'en capter la beauté. Ici, on remarque surtout les viaducs du chemin de fer (je suis dans un bus sur une route zigzagante). D'aussi loin, on dirait presque des aqueducs romains.
La route longe une rivière pendant des heures, et les eaux turquoises de celle-ci sont absolument spectaculaires. L'endroit fait rêver de randonnée et de camping même les voyageurs les plus citadins comme moi.
Les montagnes environnantes sont d'un vert étonnant, parsemé ici et là de quelque village ou de chalet isolé. Ce paysage est à des lieux de ce que l'on s'imagine après avoir entendu parler de la guerre de Bosnie...
La rivière s'élargit à quelques endroits pour former des petits lacs aux allures bucoliques, dont certains sont bordés de petites plages de sable. Le potentiel d'un endroit pareil pour de la randonnée ou du kayak de plaisance est incroyable, et non développé. J'imagine que ça sera découvert un jour, et que l'on verra d'ici là des amants de la nature s'y promener et en parcourir les eaux.
À quelques heures au sud de Sarajevo, on peut voir de plus sérieux sommets de la chaine de montagne. Une fois de plus, on se prend à rêver de randonnée - pour le voyageur qui comme moi, à tâter de la randonnée en montagne dans les Andes, on ne peut qu'imaginer le potentiel et l'attrait que représentent ces montagnes.
Sinon, un village ou une petite ville viennent parsemer la route. Le bus s'arrête pour y prendre ou y laisser un passager ou deux, puis repart sur les routes toutes en courbes qui rappellent parfois l'Amérique latine, mais en plus confortable et avec des conducteurs plus prudents :-).
Je ne connais aucun amateur de kayak de plaisance capable de résister à un tel spectacle. Toute la partie que nous avons longée pourrait être explorée en une excursion de 3-4 jours de kayak, en campant sur les berges pour quelques nuits.
Une autre vue d'ensemble alors que la rivière devient presque un lac.
Près de Mostar, en Herzégovine, on se rapproche des montagnes, et le paysage devient plus rocailleux que vert. Toujours aussi impressionnant, ce dernier segment de rivière atteint une sorte de gorge spectaculaire avant d'arriver dans la vaste plaine où est située la ville de Mostar, non loin de la frontière avec la Croatie et la côte de la mer Adriatique.
Vue d'ensemble de la rivière, les collines verdoyantes et les sommets des montagnes de la campagne de Bosnie-Herzégovine. Rarement pendant un trajet qui doit simplement nous mener du point A au point B, je n'ai autant apprécier et admirer le paysage qu'en Bosnie-Herzégovine. Ici, on peut réellement dire que le trajet lui-même est un des attraits les plus intéressants de la région.
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Quelles belles photos, de ce temps-ci j'irais volontairement te trouver pour un mois. Hi!!!!!
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