Well...
Tout ne va pas toujours comme prevu en voyage, meme les journees les plus simples peuvent tourner au vinaigre parfois...
Aujourd'hui, c'etait ma derniere journee de visite... demain est ma derniere journee de voyage, mais je prevois consacrer cette derniee journee a quelques amis, la famille ou j'ai habite l'an dernier, la fondation pour laquelle j'ai travaille benevolement l'an denier egalement, ainsi qu'une rencontre avec l'architecte pour un petit projet a l'ecole ou j'ai enseigne...
Bref, aujourd'hui, je me suis dit que j'allais profiter de ma journee pour visiter quelques sites que je n'ai jamais eu (ou pris) l'occasion de visiter a Quito.
Le premier de ces sites, c'est le musee et le monument de La Libertad (El templo de la libertad), qui s'est soudainement impose a mon esprit suite a mes divers billets sur les dates et la revolution et l'independance equatorienne...
El Templo (drole de nom pour un musee militaire, non? On associe Templo aux eglises, ou a tout le moins aux edifices a caracteres religieux... anyway)... El Templo n'est pas difficile d'acces, mais n'est pas d'un acces facile non plus. Ou, devrais-je dire, n'est pas d'un acces rapide.
En fait, le monument double d'un musee est situee exactement la ou le marechal Sucre (vous vous souvenez, le general des troupes de Bolivar - voir billets historiques) a mene ses troupes a la victoire lors de la bataille de Pichincha, le 24 mai 1822.
La Libertad, c'est donc cette montagne, du cote ouest de Quito, qui est aujourd'hui un quartier residentiel (pauvre) et qui est domine par le musee et le monument.
Seulement deux bus serendent a La Libertad, et dans les deux cas, le trajet est lent et tortueux (car il offre le service dans tout ce quartier residentiel et acces aux autres parties de la ville pour ces residents). Bref, ca prend autant de temps de se rendre au sommet de la Libertad que de se rendre a la Mitad del Mundo, plusieurs km au nord de Quito.
Ce Temple de la liberte, donc, est un monument/batiment de beton gris, genre art nouveau, avec pleins d'angles et de "branches" qui s'elevent et forment quelque chose qui n'est pas desagreable a l'oeil, faute de mieux. Une fresque tres coloree rehausse un peu l'allure austere de l'ensemble.
Des canons entourrent la place, qui est geree par les militaires, encore aujourd'hui. En fait, en plus petit, c'est un peu l'equivalent des plaines d'Abraham locales :)... sauf qu'ici, ils ont gagne! :))
la libertad celebre donc la victoire, et l'independance... mais surtout ses heros, dont Simon Bolivar et Antonio Jose de Sucre.
A l'interieur, de jolies peintures relatant toute l'histoire de l'Equateur des Incas a l'independance etonnent par leur beaute dans cet ensemble militaire, rempli d'artefact de combats et de statues de heros de guerre. Un maquette superbe (et vaguement interactive, vous pouvez allumer quelques lumieres pour trouver les points strategiques des batailles de la guerre d'independance) est aussi disponible. Une carte en relief complete le tout... sans oublier deux bronze grandeur nature de nos deux heros principaux. Fait interessant: le piedestal de Bolivar est un peu plus eleve que celu ide Sucre, donnant au liberateur un air plus grad que son general, alors qu'en realite, Sucre etait un peu plus grand que Bolivar :). Les deux etants sur un piedestal, ils dominent le visiteur malgre leeur taille moyenne (aucun des deux n'etait plus grand que moi, c'est dire)...
Bref, la libertad vaut le coup d'oeil, aussi pour les vues superbe que l'endroit offre de Quito, de son centre historique et des montagnes qui l'entourrent a l'est.
Un peu plus tard dan ma journee, je me suis rendu au couvent/eglise Saint-Augustin. Les guides de voyages en disent du bien, son clocher est plutot joli, il y a un musee, bref, pourquoi pas?
Well, je me suis malheureusement pointe la vers midi quinze et l'endroit ferme pour les visiteur entre midi trente et deux heures trente... on m'a donc refuse l'entree. Tant pis... c'etait surtout les vues du clocher qui m'interessaient...
Puis, par hasard, un peu plus tard dans ma journee, je me suis retrouve pas trop loin de Saint-Augustin... pourquoi pas tenter la visite a nouveau, puisqu'il est alors deux heures trente? Le tres antipathique monsieur a l'entree (celui qui m'avait retourne a midi quinze) gromele quelque chose en me montrant un doigt (je comprends qu'il me signifie que c'est 1$ et qu'il croit evidemment que je ne comprends pas un mot d'espagnol). Je lui demande, en espagnol, si le prix d'entree inclu la possibilite d'aller au clocher, il hoche la tete en signe affirmatif. J'achete mon billet.
La visite commence drolement, car une petite madame en costume bleu et talons haut me suit. Je deteste ca etre suivi dans un musee ou lors des visites. Surtout que dans ce cas precis, je suis le seul et unique visiteur dans le couvent, qui est immense, alors je ne pourrai pas rellement profiter de ma visite si quelqu'un regarde toujours au-dessus de mon epaule... J'ai une pensee pour le Louvres, par exemple... ou l'Uffizi... comment aurais-je pu profiter de ces peintures si quelqu'un me surveillait tout le temps pas a pas? je continue a faire le tour des peintures (quelconques) qui jalonnent la cour interieure (architecture plutot jolie qui l'emporte sur l'art graphique).
Ma guide se dirige vers une petite piece en retrait, et moi, je vois le grand escalier qui mene vers l'etage, et eventuellement, vers l'eglise et le clocher. je l'emprunte donc, mais ma guide me rappelel a l'ordre! je lui demande si je peux monter, mais elle m'informe que je dois visiter cette piece avant (Et si je m'en foutais, de cette piece, que j'ai envie de lui dire, ou que je voulais la voir plus tard? Ce genre de visite me tape sur les nerfs mais bon, j'ai paye!). Visite donc de la piece en question, et de l'acces a une petite crypte (quelconque aussi), avant de monter le fameux esaclier. Visite (en ordre, ma madame me suit de tres pres!) du petit musee (bof, quoique j'y ai vu la plus etrange representation du Christ que j'ai vu de ma vie, couche sur la croix, sanglant, et entourre de quatre poteaux/totems, dont les figures sont des tetes de morts avec deux os croises sous la mandibule supperieure, qui dit mieux?), visite de l'etage, vue sur le jardin interieur, et enfin, visite du jube de la chapelle (correct, interessant, mais sans plus). Puis, voila, ma madame me fait signe de redescender! Je m'informe du clocher, elle me dit que cce n'est pas ouvert au public. What the ..!? Ah, elle m'informe que c'est dur de monter, fatiguant... je souris et lui dit que je suis alle au Cotopaxi. Elle me replique le plus serieusement du monde qu'elle croit que c'est plus facile de monter le Cotopaxi que ce clocher-la (no kidding!)... je ne peux m'empecher de sourire encore, en regardant ses petits souliers a talons hauts! Je dois mentionner que le clocher de Saint-Augustin n'est pas vraiment haut, pas plus que la moitie de celui de la Basilica ou que ceux des autres chapelles du vieux Quito; il est juste situe dans un coin du centre historique qui m'aurait donne de belles vues differentes des edifices aux alentours.
Whatever... je redescend donc en lui disant que si le clocher est ferme, le bonhomme de l'enree ne devrait pas dire aux visiteurs que c'est ouvert, avant qu'ils ne payent pour monter sans savoir que c'est ferme! Shit, c'est le clocher qui m'interessait, moi, pas le reste!
Eh, que voulez-vous... ce genre de visite se produit de temps a autres... (je me souviens encore de l'Opera de Dresden, haha, tellement frustrant)... Bref, en un mot comme en cent, j'etais en tabarnac (oui, je sais, c'est un couvent), une visite qui tourne un peu au vinaigre, c'est toujours un peu plate et frustrant.
Qu'a cela ne tienne, je me promet une autre visite avant de regagner mon chez moi.
Le Theatro National Sucre etait en renovation et les ravaux ont ete termines l'an dernier, mais je n'ai jamais eu l'occasion de visiter son interieur.
En fait, je ne sais meme pas si c'est possible, mais l'edifice est un de mes edifices a l'architecture colonial prefere de tout Quito, c'est une construction absolument splendide et qui cree une place du meme nom qui est une des plus belles de la ville. Je m'avance donc vers la petite madame qui vend des billets pour les spectacles (puisqu'il s'agit d'un theatre) et lu idemande si c'est possible de seulement visiter le theatre, voir l'interieur, prendre quelques photos...
Elle me dit: bien sur, il y a une autre porte, avenue Flores, poru les visites.
Ye! Tout content (et ayant pratiquement oublie la petite madame tannante et bonhomme grincheux de Saint-Augustin), je passe devant l'immeuble et me rends du cote est, rue Flores. Deux portes, en bois, imposantes, et fermees. Je tente de voir s'il y a quelqu'un a la plus grande des deux, mais rien, meme pas de poignee de porte. Tout est verrouille. je regarde donc la plus petite et entends des voix. je frappe, un garde m'ouvre la porte. Je lui demande s'il est possible de visiter le theatre. Il a l'air completement depasse par ma question. (?) Il me dit d'attendre un moment, qu'il va s'informer... je me dis alors que je me suis certainement trompe de porte, puisque la madame de la billeterie m'a dit de me rendre a une porte specialement pour les visites, indiquant implicitement qu'il y a des visites possibles. Le garde s'attarde au telephone, expliquant qu'il a un touriste etatsunien (grrrrrrrrrr, je grince des dents, je deteste qu'on me prenne pour un americain, je deteste ca!) qui veut visiter le theatre... Il raccroche, et m'informe que la chose n'est pas possible, de revenir un autre jour, peut-etre... (j'admire alors la precision, un autre jour, peut-etre...)... je quitte donc cette porte, fas le tour de l'edifice, en vain. Je reviens vers la billeterie et dis a la madame que le garde de l'autre porte m'a dit que ce n'etait pas possible. J'espere presque qu'elel me dise que je me suis trompe de porte, ou qu'elle appelle quelqu'un, mais rien. Elle me dit: oh, comme c'est dommage. Et referme son guichet. Point.
Eh ben... C'est pas ma journee...!
J'espere que demain sera un meilleur jour... quoique je ne voudrais pas invoquer de malchance pour apres-demain, avec tous ces avions qui tombent du ciel depuis juillet, c'est etrange... mais j'y reviendrai...
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