Il y a de ces endroits - et ils sont nombreux - qu'on apprécie particulièrement et que l'on regrette de quitter au moment du retour au pays. Ça arrive souvent quand on voyage en déplacement pour visiter plusieurs sites ou villes et villages, bien sur, et on se dit qu'on reviendra éventuellement. (et j'y suis revenu, à plusieurs de ces endroits).
Quand on effectue un séjour prolongé au même endroit, il y a deux cas de figure: soit on a l'impression d'avoir fait le tour du lieu et des environs, c'était agréable, on a apprécié, mais on a aussi le goût d'aller voir ailleurs; soit on se dit qu'on a clairement pas terminé d'explorer l'endroit et les environs, et qu'on a tellement aimé ça qu'il faut absolument y revenir.L'Algarve, région du sud du Portugal explorée en partie l'an dernier à pareille date fait partie de cette seconde catégorie. Tout comme la ville de Mexico visitée pendant plusieurs semaines l'automne dernier d'ailleurs. Il n'est donc pas étonnant que je me retrouve (déjà?) de retour dans le sud du Portugal pour un (court) séjour; il s'agit essentiellement de la suite de mon séjour de l'hiver dernier.
Les billets seront donc peut-être un peu moins nombreux que de coutume, puisque j'ai déjà documenté un séjour ici, mais je vais quand même publier quelques impressions et mes notes de voyage dans les environs quand j'irai explorer des lieux et villes que je n'avais pas eu l'occasion de visiter l'an dernier.
Les séjours prolongés - qui deviennent la norme en ce qui nous concerne depuis qu'on a repris la route en 2022 - seront donc au programme pour encore un moment sur ce journal. Ils offrent des opportunités que le voyage en déplacement n'offre pas et, il faut avouer, sont un peu moins fatiguant si nous ne sommes pas à 100% en mode vacances.
Un hébergement fixe pendant quelques semaines permet aussi d'économiser par rapport à des nuitées à la pièce, et la possibilité de faire des épiceries plus consistantes que de l'épicerie de survie au jour le jour permet aussi d'économiser sur le coût de la nourriture. Mon intérêt pour les transports en commun me également fait économiser sur les transports. Même si je ne loue jamais de voiture ni ne prends de taxis, même en voyage en déplacement, il y a économie de transport quand on réside au même endroit pour explorer les environs. Et on aura compris que je ne suis pas un fan de restaurants (même au pays) puisqu'en voyage, se nourrir dans les restos 3 repas par jour ruinerait vite ce voyageur-ci, qui s'entête à rappeler à ses millions de lecteurs, qu'on peut voyager sur un budget sans que ça ne coûte une fortune.D'ailleurs, c'est le secret pour voyager souvent et pour de longues périodes; je n'aurais jamais eu les moyens de voyager autant et pour des mois à la fois en m'hébergeant dans des hôtels semi-luxe ou de luxe à la nuitée et en mangeant au restaurant quotidiennement. Et on ne parle pas des voitures de location ou des déplacements en taxis, qui sont le mode courant chez les touristes lambda. Ceci explique probablement aussi pourquoi la majorité des gens pensent que voyager coûte très cher (ça leur coûte très cher de voyager ainsi), et pourquoi ils sont convaincus que je suis très très riche pour pouvoir voyager autant. (Permettez: Hahahaha!).
Anecdote, tiens, puisque je parle de budget. En 2003, Suze et moi avions chacun deux emplois à temps partiel au salaire minimum (cinémas et cafés), et on a réussi à mettre assez d'argent de côté (en habitant Vancouver, une ville renommée pour son coût de vie élevé) pour nous "payer" trois mois de voyage en Europe couvrant 9 pays. C'est tout dire côté budget de voyage.Mais je m'égare; j'étais en Algarve :-)
Nous sommes arrivés via un vol direct Montréal-Lisbonne sans histoire, puis on a emprunté le métro pour nous rendre de l'aéroport au terminus de bus Oriente. (Le métro à partir de l'aéroport est quelque chose de courant dans le reste du monde civilisé, ça sera quasi un miracle quand on aura le REM à l'aéroport de Montréal). Quinze minutes après notre arrivée à Oriente, nous étions en route pour l'Algarve (dans un autre élan d'efficacité des transports collectifs absents de chez nous).
Nous sommes donc arrivés hier en après-midi sous une pluie battante et selon les prévisions locales, a va durer quelques jours. On prendra donc le temps de s'installer avant d'aller vagabonder quand la météo sera plus clémente; un autre avantage des séjours de «slow travel» ("voyage lent"); ce n'est ni la panique ni le désagrément si on a 2-3 jours de mauvais temps, on peut attendre avant d'aller visiter.Le mauvais temps ne m'a toutefois pas empêché de prendre quelques photos (ça en prend pas mal pour m'empêcher d'aller fouiner avec mon appareil en main), d'où le visuel de ce billet et des quelques suivants.
L'Esprit Vagabond, journal de voyage, jour 2.
p.s.: Cette devise pourrait être la mienne:
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