samedi 30 juillet 2011

Scott et Roby, ou Huard en programme double

Un court billet sur un programme double, puisque par un étrange concours de circonstance, j'ai vu deux films mettant en vedette Patrick Huard en deux soirs. (Et dans l'un d'eux, je me retrouve même à l'écran!*). Le lien Huard m'est donc paru le prétexte idéal pour vous parler de ces deux très bons films québécois.
Jeudi soir, j'ai donc vu Starbuck, le plus récent film du réalisateur et scénariste Ken Scott. J'ai déjà parlé de Scott sur ce blogue. Je vous épargne le sommaire du film, que vous pouvez lire un peu partout sur le web, pour vous dire que le cinéaste réussi une fois de plus à nous livrer un gentil film qui se balade avec habileté entre comédie et émotions. De situations parfois extravagantes, il n'oublie jamais le rythme de l'histoire, se fait subtil derrière la caméra, bref, on ne sent pas l'effort derrière un bon scénario et une réalisation fluide. Comme comédie, Starbuck fonctionne parfaitement, on ri beaucoup, plusieurs répliques sont surprenantes, politiquement incorrectes, même, ce qui est relativement rare dans le cinéma qui vise un public général. Mais là où Starbuck trouve ses qualités principales - et là où il pourra avoir une carrière plus longue que les premières semaines au cinéma - c'est que outre les lignes humoristiques, l'histoire et les personnages réussissent à être touchants. La réflexion sur la paternité n'est pas qu'un prétexte à faire rire, elle fait aussi réfléchir, et jamais cette réflexion ne semble kitsh; on croit aux personnages de Starbuck et on passe un très bon moment de cinéma en leur compagnie.
Vendredi soir, j'ai loué Funkytown, le dernier film réalisé par Daniel Roby. Même si on ri pas mal pendant Funkytown - surtout dans la première partie - le film n'est pas une comédie au sens usuel du terme. Funkytown, qui raconte l'histoire du Montréal disco de 1976 à 1980, couvre une large gamme de personnage - on pourrait presque parler d'un film chorale - dont une bonne partie sont inspirés de montréalais ayant dominé la scène artistique à l'époque de l'arrivée du disco en Amérique du Nord. Il faut le dire haut et fort; Funkytown est un excellent film, captivant du début à la fin, fascinant dans ses personnages comme ses décors et costumes d'époque, émouvant par son histoire et son regard sur une période stimulante de notre histoire. Je ne saluerai jamais assez la décision des créateurs d'avoir tourné un film bilingue; les dialogues dans les deux langues sont d'une justesse incroyable, on ne peut imaginer ce film tourné autrement. L'effet de réel est décuplé par ce choix de mettre en scène les personnages québécois dans une ville bilingue où l'anglais dominait à la fois la scène disco et le milieu des affaires. On n'a pas l'impression de regarder un film, on a l'impression d'y être. Dire que les décors, costumes et accessoires sont une partie importante de la "création de monde" que représente ce film semble une évidence, mais il faut bien avouer que cet aspect ajoute également un niveau de plaisir au visionnement. Du côté des acteurs, Patrick Huard joue avec beaucoup de subtilité un personnage complexe, auquel on s'attache malgré ses défauts et avec le visionnement de Starbuck la veille, j'ai pu constater l'étendue du répertoire de l'acteur. On ne prend donc pas Huard uniquement parce qu'il est payant au box office, ces deux films font la preuve de son grand talent. Pour revenir à Funkytown, si Huard et l'ensemble des comédiens y sont très bon, c'est Paul Doucet (jouant le personnage inspiré de Douglas "coco" Leopold) qui offre la performance la plus éclatante (et la plus touchante) du film. Son histoire est probablement celle qui rappelle le plus à quel point à société québécoise a fait de grands pas en avant (enfin, et quand même), dans certains domaines. Cette histoire permet aussi de montrer qu'on peut faire un film sérieux, et qui ne fini pas nécessairement en happy end, sans pour autant en faire un film déprimant. Funkytown n'est certainement pas un conte de fée, mais le ton sur lequel il est raconté en fait un film inspirant et qui invite à être visionné de nouveau. Enfin, je ne saurais terminer ce commentaire sans souligner l'excellence (il n'y a pas d'autre mot) de la réalisation de Daniel Roby, un réalisateur qui se fait définitivement trop rare sur nos écrans. (Son La Peau Blanche était déjà dans mon Top Ten de 2004. On reconnaîtra d'ailleurs le nom de Joël Champetier, co-scénariste de La Peau Blanche, au générique de Funkytown, à titre de traducteur des dialogues en français). Le ton de Funkytown lui doit probablement beaucoup, et avec ce film, Roby signe un film visuellement splendide, aux mouvements de caméra sont fluides, à la direction photo superbe. Bref, en plus d'être un très bon film, c'est aussi un très beau film.
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* Je vous avais parlé du tournage de Starbuck de Ken Scott, et dans les premières minutes du film, on peut voir les scènes qui avaient été tournées en ma présence (et celle de milliers d'autres personnes, hehe) l'été dernier. Je suis quelque part dans la foule de l'autre côté du terrain, à l'extrême droite de l'écran, dans le stade :-).

jeudi 28 juillet 2011

Censure et image du Canada dans les Balkans

Je viens tout juste de publier un billet sur l'image du Canada à l'étranger, basé sur mes observations dans les Balkans cet été, que voilà qu'on apprend que le gouvernement du Canada a adopté une position de censure digne de Duplessis à l'endroit d'une artiste canadienne qui avait des projets en Croatie. La dame croate qui s'occupait du projet sur place compare la réaction du Canada à celle de la Chine, du gouvernement Poutine, ou du Kazakhstan.
L'artiste, Franke James, est reconnue pour son implication dans la lutte pour contre les changements climatiques et pour la protection de l'environnement en général. Son site web démontre l'appui qu'elle reçoit de nombreux organismes et intervenants environnementaux et comporte plusieurs détails sur l'affaire de la censure canadienne à son égard.
Une affaire pitoyable.
Et effrayante aussi.
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Je me demande quand viendra l'interdiction ministérielle de publier mes billets politiques.
Les gens qui ont voté Conservateurs sont-ils vraiment assez naïfs pour croire que nous vivons encore en démocratie?
Vraiment?
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lundi 25 juillet 2011

Soupirs... sur le pont

Lors de mon passage à Venise, vous aurez peut-être remarqué que j'ai omis de parler de (ou montrer) l'un des lieux les plus renommés de Venise; le Pont des soupirs. Ce qui est amusant avec le Pont des soupirs, c'est qu'en réalité, il ne s'agit pas d'un pont au sens habituel du terme, mais plutôt d'une passerelle reliant deux édifices.
Le Ponte dei sospiri date de 1602 et traverse un canal près de la Place St-Marc. Originalement, il reliait la cour de justice du palais des Doges à la prison. Pour les condamnés, la vue qu'ils avaient en le traversant pouvait être la dernière vue de Venise (et de la liberté, ou la vie) qu'ils avaient, d'où leurs soupirs en le traversant, qui donnèrent le nom de ce pont.
Le Pont des soupirs est l'une des attractions les plus visitées de Venise; le pont par lequel on peut le voir est l'un des plus achalandé de la ville.
Si je vous avait parlé du Pont des soupirs lors de mes deux billets sur Venise, la photo aurait eu cette allure:


Si vous n'avez jamais vu ce pont, votre réaction devrait être la consternation. C'est ça, le célèbre Pont des soupirs? Oui et non... Cette photo montre bel et bien 90% de la passerelle qui s'appelle Pont des soupirs. Malheureusement, les édifices de part et d'autre sont en restauration, et quelqu'un quelque part à pris la décision de vendre de la publicité pendant les travaux, d'où les panneaux bleus qui englobe littéralement le Pont.


Évidemment, ce nouveau décor gâche complètement les photos potentielles à faire à cet endroit. Une honte pour qui ne visitera Venise qu'une fois dans sa vie et sera ainsi privé du célèbre Pont. On se demande pourquoi Venise n'a pas exigé les désormais connues toiles en trompe l'oeil dressées temporairement sur les édifices pour faire illusion, au moins...


Et l'affaire n'est pas un projet de quelques semaines sur lequel je suis tombé par malchance. J'ai une tante qui a visité Venise en septembre dernier et ses photos du pont ressemblaient à celle-ci. (Jusqu'au moment de voir ses photos, je ne comprenais pas pourquoi elle avait été déçue par la vue de ce pont!). Aujourd'hui, comme on peut le constater, les touristes de groupe s'amassent sur le canal et prennent des photos du pont quand même. Si j'ai pris les trois photos présentées ici, c'était surtout pour montrer cette aberration touristique qu'est ce décor publicitaire affreux (et c'est là qu'est née l'idée de ce billet post-retour).


Sinon, on aurait pu commander à Disney d'intégrer Mickey dans le décor, au moins, ça aurait été plus joli (Ici, Mickey sur le Grand Canal, dans la fenêtre de la boutique Disney de Venise).
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Les lecteurs de l'Esprit Vagabond à l'époque de l'APAQ se souviendront peut-être que la dernière édition papier de mon journal portait une photo prise au Pont des soupirs. Cette photo était également celle qui marquait le passage en ligne de l'Esprit Vagabond en 2004. (On peut d'ailleurs encore voir ces deux images d'en-tête ici - la première et la dernière photo).
Voici donc la photo originale de fin avril 2003 lors de mon premier passage au Pont des soupirs de Venise.


On peut constater que le décor est autrement plus romantique.
(soupirs)
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dimanche 24 juillet 2011

Europe, Kanada, pétrole, images et Le Ministre

Europe - Kanada
On me demande parfois comment les canadiens sont perçus à l'étranger, quand je reviens de voyage...
Les lecteurs réguliers de ce blogue se souviendront probablement de mes articles sur la complaisance et la complicité du gouvernement du Canada avec ses industries minières à l'étranger, publiés lors de mon séjour au Guatemala. Cette année, pendant mon séjour en Europe centrale et dans les Balkans, je suis tombé à plusieurs reprises sur des panneaux, affiches et dépliants d'une campagne de sensibilisation dans cette partie de l'Europe... contre le Canada et son pétrole sale issu des sables bitumineux. Voici donc le contexte de l'image que j'ai vue le plus souvent sur le Canada pendant mon récent séjour en Europe.
Kanada - Pétrole - Image
Depuis mon retour de voyage, j'ai lu deux nouvelles qui ont fait monter mon niveau de cynisme face au gouvernement du Canada. La première est celle disant qu'Ottawa veut "prouver, au Canada et à l’étranger, que cette industrie [les sables bitumineux] respecte l’environnement". Une idée qui est déjà risible en soi.  La seconde est celle où on apprend que c'est l'industrie pétrolière qui finance en partie la rencontre ministérielle sur l'énergie, qui a pour but de "discuter des stratégies énergétiques nationales du Canada". On ne se cache même plus. (Pourquoi ne pas demander à la mafia montréalaise de financer les réunions de Revenu Québec, tiens?)
La campagne que l'on peut voir en Europe se concentre sur une information générale: "Le pétrole sale du Canada arrive en Europe". Ce slogan se retrouve en en-tête de tous les éléments que j'ai pu voir pendant mon voyage. J'ai rapporté de mes visites quelques exemples de cette campagne, aperçus dans trois pays: L'Autriche, la Slovénie et l'Italie. (Photos d'affiches placardées dans des commerces, dépliant et affichettes informatives).
(Autriche. En bas: Le Canada partage sa saleté - traduction libre)

(Slovénie. En bas: Canada, nettoie ton derrière! - Traduction libre)

(Slovénie. En haut, en blanc: Le projet le plus destructeur sur Terre - Traduction libre)

(Italie. En bas: Canada, lave ta conscience! - Traduction libre)

(Slovénie. Détails d'un dépliant où on parle de "Sales petits secrets" et de "Menace mortelle pour la planète" - Traduction libre).
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Image - Le Ministre
Parlant de belles images et de Canada, on se souviendra qu'avant les élections fédérales, j'avais invité les gens de Roberval à réfléchir avant de voter. Leur choix a été clair, et aujourd'hui, ce choix est devenu Le Ministre.
Or dans une chronique publiée dans La Presse, Patrick Lagacé n'hésite pas à qualifier Le Ministre «d'indécis», de «personne qui ne maîtrise pas son dossier», de «marionnette», et même de menteur, qui «dit des bêtises» et des «demi-vérités».
Suite à son très clair pouvoir et sa très claire gestion des nouvelles études concernant le Pont Champlain à Montréal, Le Ministre a aussi eu l'honneur d'être caricaturé par Bado,  dans Le Droit du 15 juillet dernier (voir la 3e vignette sur cette page de Cyberpresse)...
Bravo, gens de Roberval, on voit à quel point votre région est au pouvoir.
Conclusion
Pour conclure, on voit donc quel genre de Kanada façonne le gouvernement dont fait partie Le Ministre. Et comme le démontre la première partie de ce billet, vous pouvez voir comment ce Kanada est souvent perçu à l'étranger.
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vendredi 22 juillet 2011

Salona - détails

Pour faire suite à mon survol du site archéologique de Salona, voici quelques détails croqués in situ, ou encore au fascinant musée d'archéologie de Split, où se trouvent une très vaste collection d'artefacts de l'époque romaine découverts à Salona et ailleurs dans la région.


C'est avec une certaine surprise que j'ai constaté que dans les ruines de l'amphithéâtre, il y avait encore des pierres où l'on pouvait lire des inscriptions. J'avais imaginé que toutes les pièces de ce genre étaient au musée, mais j'ai compris en le visitant qu'il en possédait déjà quelques milliers...


Parmi les bas-reliefs intéressants, j'ai noté plusieurs représentations animales, dont ce poisson, sur un tombeau près de la basilique.


Certaines sculptures ornant les tombes de la nécropole sont également très bien préservées, dont celle de ce couple, uni dans leur sépulture. Malgré l'absence de la partie du haut, on peut encore distinguer la main de l'homme sur l'épaule de la femme.


Aussi incroyable que ça puisse paraître, ce pan de plancher en mosaïque repose à ciel ouvert près de la basilique, appuyé sur le mur.


Parmi les petits artefacts trouvés sur le site (et explosés au musée), on retrouve une belle collection de pièces de monnaie, dont celles-ci, de l'époque d'Augustus.


Parmi les habitants de Salona, il y avait des amateurs qui avaient rapporté d'Égypte quelques sculptures décoratives. Ce sphynx est maintenant exposé au musée d'archéologie de Split.


Également au musée, on retrouve quelques tombeaux très décorés et incroyablement bien conservés, avec des reliefs absolument magnifiques dans leur exécution. Ceci est un détail de l'un d'eux, avec une tête de cheval qui porte encore la patine du marbre original.


Avec le sphynx égyptien, on peut aussi admirer quelques hiéroglyphes, pour ceux qui sont capables de les lire.


Enfin, un site archéologique romain ne serait être complet sans une panoplie de planchers de mosaïque. Voici un échantillon de ceux retrouvés à Salona et explosés au musée d'archéologie de Split. Les représentations divines et d'animaux dominent évidemment les compositions.
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Les ruines de Salona

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais lors de mon passage à Split, en Croatie, j'expliquais que lors des invasions barbares, les slaves avaient conquis Salona, forçant ses habitants citoyens romains à se réfugier dans le palais de Dioclétien à Split, où allait naître de cette migration une ville qui allait complètement changer le palais au moyen-âge. Salona, par la suite, est devenue une petite ville qui s'appelle aujourd'hui Solin, et qui est en banlieue immédiate de Split. Malgré l'utilisation des pierres de ses édifices dans les premiers siècles après son abandon, on a tout de même retrouvé les ruines de la cité romaine de Salona.


Une vue d'ensemble du principal groupe de Salona. La ville était très étendue; on y retrouve aujourd'hui trois groupes de ruines prinicpales, situées à environ 10 minutes de marche l'un de l'autre.Salona, à son apogée, comptait environ 60 000 habitants et était considérée comme la capitale de la Dalmatie. Dioclétien y est fort probablement né.


Voici tout ce qui reste du théâtre de Salona. Non loin, il ne reste presque plus rien de l'ancien forum. Ce petit groupe est maintenant bordé par une autoroute.


Les ruines de la cathédrale (entre le 2e et le 3e groupe) sont particulièrement mieux préservées, puisque l'édifice date du 5e siècle, donc la période la plus récente de la Salona romaine.


La cathédrale a aussi été le lieu de sépulture de martyrs chrétiens, parmi les derniers à être exécutés par Dioclétien à Salona avant l'adoption de la tolérance envers la religion chrétienne par l'empereur.


Sinon, une autre basilique (fin du 5e siècle) est également intéressante, d'autant plus qu'elle est l'une des structures les mieux préservées de Salona. la basilique servait aussi de nécropole, comme en font foi de nombreux tombeaux retrouvés sur les abords.


L'édifice le plus spectaculaire de Salona était définitivement l'amphithéâtre. Et malgré le pillage des pierres du site dan les premiers siècles, on peut encore très bien imaginer l'édifice à partir des ruines encore visibles aujourd'hui.


Plan rapproché sur les arches les mieux préservées au premier plancher. La caractéristique de cet amphithéâtre était d'être situé sur une pente naturelle, donc il y avait un côté avec un étage de plus que l'autre.


Si l'ensemble laisse deviner un édifice assez grand (environ 18 000 spectateurs), cet amphithéâtre n'était rien à côté de celui de Pula, que j'allait visiter moins de dix jours plus tard et qui allait m'être utile pour monter mon canular romain.
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dimanche 17 juillet 2011

En passant par Brno

Il y a un peu plus d'une dizaine de jours, je quittais Vienne pour Prague. Mais en route, je me suis arrêté à Brno. Brno est la seconde plus grande ville de la République Tchèque. Or, le 6 juillet, à mon arrivée, c'était jour férié, alors le centre-ville, avec la moitié de ses commerces fermés et ses larges rues piétonnes désertes avait des airs de Val Jalbert. Pour cette raison, j'ai décidé de vous présenter quelques moments à Brno, sans faire de billet-type avec les églises et monuments traditionnels. (Ceci dit, Brno a un joli petit centre-ville baroque plutôt intéressant et de très belles vues du haut de la tour de l'hôtel de ville).


Pendant ce séjour en Europe, j'ai tenté de boire de la bière locale. Je n'ai donc pas bu de Pilsner Urquell avant mon entrée en République Tchèque. Cette bière me rappelle inévitablement l'excellent film de Denys Arcand; avec son dialogue délirant entre le personnage joué par Yves Jacques et celui interprété avec brio par Gabriel Arcand. "A goûte drôle, c'te bière-là"... c'était en 1987...


Je ne sais pas si vous connaissez la série d'émissions nationales "(pays) got talent", qui ressemble à "(pays) idol" ou Star Academy mais ouvert sur autre chose que la chanson. Personnellement, je ne suis pas du tout, mais il semble qu'il existe la version "(Tchèque et Solvaque) Got Talent" et que certains participants (déjà des vedettes populaires d'après la foule présente) étaient attendus au théâtre de Brno. Une partie de la foule présente explique peut-être les rues désertiques du reste de la ville.


L'entrée de l'hôtel de ville est orné de ces décorations... dont une est de guingois. On raconte que le maçon responsable du contrat avait un peu trop bu la veille de son exécution.


Ah! Voici peut-être la chose la plus creepy que j'ai pu voir de mon voyage. Nous sommes en face d'un édifice où Mozart a donné un de ses premiers concerts. Pour souligner ce fait, on trouve donc ce monument sur la place... Monument qui représente Mozart doté d'ailes, enfant (et tout nu) dansant sur un piano, mais portant sa coiffure adulte. Creeeepy.


Suze a décidé de ne pas grimper dans la tour de l'hôtel de ville. D'en haut, je l'ai donc prise en photo.


À part les poupounes à demi vêtues en vente dans la vitrine, la boutique d'Ann Christine offrait une belle réflexion sur les édifices baroques derrière moi.


Je voulais prendre ces édifices avec les statues de moines capucins à droite, mais une voiture venait encombrer le champs... Quand j'ai réalisé que le véhicule était occupé par des soeurs, j'ai pris ça comme un signe que je devais prendre le cliché sans plus attendre ;-).


L'auberge Mitte de Brno; le dortoir était identifié Austerlitz et décoré en conséquence. C'était la première fois que je dormais dans un environnement aussi napoléonien... Il faut dire que Bonaparte est un personnage célèbre à Brno, puisque c'est là qu'il a dormi la veille de la célèbre bataille d'Austerlitz, car Brno est la ville la plus proche du site de la bataille elle-même.


Le château de Brno était déjà un endroit un peu étrange, mais son nombre incalculable de forfaits et d'expositions rendrait fous mêmes les fonctionnaires de la maison des fous des douze travaux d'Astérix. On a fini par voir quatre expositions et visiter une partie du château. au sommet, il y a une lunette gratuite par laquelle je me suis amusé à prendre cette photo des tours de l'église en face de mon auberge.


Parmi les expositions du château, il y en avait une consacrée à l'art de la pyrotechnie, dont une salle comportait quelques miroirs (uh?)... Je n'ai pas pu résister à prendre une photo en auto-portrait de photographe photographié.


Sur un micro-balcon dans une tour de la cathédrale St-Pierre-St-Paul, Impératrice Suze salue ses sujets.


Effet assez intéressant. Entre les deux tours de la cathédrale, un aura biblique entoure Suze qui se dépêche de traverser la frêle passerelle.


C'était L'Esprit Vagabond, de passage à Brno (où j'ai cru voir un gros minet).
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vendredi 15 juillet 2011

Petit côté, services secrets et les Nordiques de Québec

La vieux centre-ville de Prague est d'abord issu d'une fusion municipale :-). En effet, ce qui constitue aujourd'hui le coeur historique de la ville - et son premier arrondissement - était composé de quatre villes; Prazsky Hrad (La petite cité dans le Château), Stare Mesto (Vielle ville), Nove Mesto (Ville nouvelle), et Mala Strana (Petit côté). Le petit côté est le quartier qui se trouve immédiatement en bas de la colline du Château, entre celui-ci et la rivière Vltava. De ce secteur, on a donc des belles vues sur le Pont Charles et Stare Mesto, en plus d'avoir des vues rapprochées du château. C'est aussi dans Mala Strana que l'on retrouve la majorité des ambassades étrangères, à Prague.
Le meilleur point de vue de Mala Strana est la tour de l'église St-Nicolas. On en a un bon exemple sur la photo ci-contre (qui devait être ma vue du 13 juillet, mais comme nous sommes le 15...). La place principale du petit côté y apparaît en bas, et on peut voir l'extrémité du château dans le coin en haut à gauche. Outre la vue de son balcon, l'intérêt de visiter la tour St-Nicolas repose sur l'exposition permanente qu'on y présente plus haut, tout en haut, en fait, dans le petit pignon de la tour, bien au-dessus du niveau du balcon et de l'horloge. Car c'est là, entre 1945 et 1989, que les services secrets y avaient installés un poste d'observation essentiellement consacré à l'espionnage du personnel des ambassades du quartier. Avec une vue des quatre côtés de la tour - impossible à identifier du sol, puisque des décorations de l'église camouflent les petites fenêtres, l'endroit était idéal. Aujourd'hui, on peut donc y visiter l'exposition consacrée aux services secrets et y voir beaucoup de documentation originale, incluant plusieurs photo et accessoires. On peut aussi voir le quartier par les fenêtres camouflées (c'est de l'une d'entre elles que ma photo ci-haut a été prise, d'où les étranges contours sombres). Un préposé en uniforme des services secrets nous y accueille, dans un tchèque mêlé de quelques mots d'anglais. Il est en principe sur place à titre de gardien et pour nous prévenir que la grande cloche de St-Nicolas sonne à toutes les quinze minutes, pour éviter une trop forte surprise aux visiteurs. J'imagine qu'il s'emmerde un peu puisque beaucoup de visiteurs s'arrêtent au balcon et ne poussent pas l'effort vers aussi haut que le poste d'observation secret. Alors il demande aux visiteurs d'où ils viennent et quand ceux-ci répondent du Québec, il s'anime tout à coup.
Il entame alors une conversation - essentiellement en tchèque avec quelques mots d'anglais ici et là, avec un fort accent, et quelques noms qui permettent de s'y retrouver. On arrive finalement à se comprendre; il nous parle des Nordiques de Québec, de Mario Lemieux, de la légende du hockey Gordie Howe qui est venu visiter Prague en 1983 (ou 1985, je ne suis pas certain de ce détail). Il s'empare d'un journal tchécoslovaque qui date de 1985 (qui est une des pièces originales de l'exposition), l'ouvre et se rend à une page où on rapporte le résultat d'un match URSS-Canada (que le Canada avait gagné). Il nous parle de l'ancien pays (Tchécoslovaquie), qui comprenait Bratislava, d'où les frères Stastny s'étaient enfuis pour s'installer à Québec et jouer pour les Nordiques. Il se souvient d'un but de Peter Stastny dans l'uniforme du Canada lors d'une compétition internationale par la suite. Il nous dit que le fils de Peter a gagné une médaille aux olympiques, et c'est amusant car ne connaissant pas le mot pour "fils", il utilise le mot "bébé" (et le fils en question est Paul Stastny, qui a remporté une médaille d'argent avec l'équipe américaine à Vancouver - Stastny fils est né au Canada mais a également la nationalité américaine).
L'homme est incroyablement sympathique dans sa conversation animée, il éclaire la visite de quelques commentaires sur les activités des services secrets, nous montre où sont les ambassades, et malgré son vocabulaire anglais limité, il fait l'effort de nous transmettre ce supplément d'information, pointant ici et là des dates écrites sur des coupures de journaux et additionnant des chiffres pour nous indiquer de quand tel ou tel événement s'est produit. Et nos efforts communs permettent une communication que je trouve miraculeuse à chaque fois que ce genre de chose se produit. Bref, par sa simple gentillesse, il fait de notre rencontre et notre visite le point fort de la journée.
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jeudi 14 juillet 2011

Vue du 14 juillet

Désolé du silence (relatif) des dernières 36-42 heures... mésaventures et aventures, mais voilà. Je reviendrai sur l'histoire intéressante qui devait accompagner ma vue du 13 juillet...
Comme nous sommes le 14 juillet (même si, à Prague, c'est déjà le 15 juillet), vous aurez compris où je me trouve avec cette vue du 14 juillet... Vue qui met officiellement fin à mon périple Balkans-centre-Europe. Il y a beaucoup de choses dont je n'ai pas eu le temps de parler, je prévois donc de traiter de ces choses (a posteriori) dans mes prochains billets.
Pour le moment, je vais aller me coucher, après plus de 21h debout, je commence à ressentir la fatigue.
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mardi 12 juillet 2011

Vue du 12 juillet, musique et légendes

Je vous l'avais dit hier; ma vue du 12 juillet - ci-contre - a été captée du haut de le Tour du Pont de la Vieille Ville, une tour qui s'élève sur la porte d'entrée du Karluv Most et que l'on qualifie de plus belle porte gothique d'Europe.
Du haut de cette tour, on a un bel aperçu d'une petite dizaine de tours que comporte Stare Mesto. Je ne connais pas le nom de l'église dont le dôme apparaît à gauche, mais on peut reconnaître sur cette photo les deux clochers de St-Nicolas, une partie d'une des tours de Notre-Dame de Tyn, la tour poudrière qui marque la porte d'entrée de la vieille ville, la tour d'horloge de l'ancien hôtel de ville, ainsi que le dôme pyramidal et les deux clochers d'une autre église dont j'ignore le nom mais qui se dresse juste devant ma fenêtre. Car parmi les quelques immeubles que l'on voit en bas, à l'extrême droite, le second à partir de l'église (jaune, toit un peu plus bas que les deux l'encadrant), abrite l'hostel où je suis hébergé pendant mon séjour.
À part les cloches et la trompette des gardes des tours de la ville qui recrée les transmissions de messages de l'époque médiévale d'une tour à l'autre à chaque heure, la journée à (également) été marquée par la musique. Par deux légendes de la musique, en fait. En début de journée, j'ai enfin réussi à photographier avec un bon éclairage le théâtre dans lequel Mozart a présenté la première de son opéra Don Giovanni en octobre 1787. Et en fin de journée, j'ai assisté, à Staremestské Namesti, à une performance du légendaire pianiste de jazz Tyner McCoy, que j'ai découvert il y a un peu plus d'une décennie grâce à un album offert par mon ami Nicolas. Je n'aurais jamais cru le voir en spectacle (je le croyais à la retraite, il a tout de même 73 ans). McCoy et son quartet offrait un spectacle gratuit dans la place à l'occasion du Festival de Jazz de Bohémie.
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lundi 11 juillet 2011

Karluv Most, tourisme, vue du 11 juillet

Le Karluv Most, ou Pont Charles, comme il est connu en français, est, avec Notre-Dame de Tyn, ce qui marque le plus le visiteur de Prague. Le vieux pont, érigé entre 1357 et 1402 sous Charles IV (d'où son nom), accueille jours après jours des milliers de touristes. Comme je suis hébergé à quelques pas du Karluv Most, sur l'avenue Karlova, justement, et que je vois le pont de ma fenêtre, il fait intégralement parti du décor de mon séjour. Je l'ai traversé au moins une fois à tous les jours depuis mon arrivée, pour une raison ou une autre. Aujourd'hui, après ma traversée vers le secteur du Petit Côté, j'ai profité d'un moment ensoleillé pour gravir la Tour du Pont du Petit Côté, l'une des deux tours gothiques qui surplombent les Portes de part et d'autre du Karluv Most. Du haut de cette petite tour érigée en 1464, j'avais une vue imprenable sur le pont, la foule de touristes y flânant, ainsi que sur les toits, clochers et pignons de Staré Mesto (la vieille ville), de l'autre côté de la Vltava.
C'est donc ma vue du 11 juillet.
Le nombre de touristes qui circulent dans Prague est assez hallucinant. C'est définitivement la ville la plus touristique (au sens achalandée par les visiteurs) que j'ai vu pendant le présent voyage... et, tout compte fait, au cours de tous mes voyages. On dit que pendant l'été, les habitants de Prague fuient la ville, l'abandonnant aux touristes. On ne peut donc pas parler de voyage culturel quand on passe quelques jours à Prague en été. Malgré ce lourd handicap, malgré l'achalandage, malgré les boutiques de souvenirs cheap "made in China", Prague garde son charme romantique et chaque visiteur ici semble être émerveillé par ses beautés. Paradoxalement, même si les rues sont pleines à craquer, que les groupes organisés envahissent les places en suivant leur guide, que les fêtards hurlent dans les rues jusqu'aux petites heures du matin, on arrive à apprécier les marches dans les rues de la vieille ville et, aussi incroyable que ça puisse paraître, on grimpe la Tour du Pont du Petit Côté et on se retrouve seul avec sa compagne de voyage en haut de la tour, avec des vues incroyable sur l'ensemble de la ville.
Sur ma vue du 11 juillet, captée dans la tranquillité du sommet de la tour, vous remarquerez probablement que tous les piliers du Karluv Most son décorés de sculptures religieuses (il y en a trente, représentant tous des saints). Prague a été le témoin de nombreuses inondations suite au débordement de la Vltava, et le Karluv Most a donc été souvent endommagé, mais jamais détruit. L'inondation la plus récente (2002) était la plus forte en 500 ans et ne l'a pas endommagé. Sous Charles IV, on construisait donc du solide :-)
Du côté de Staré Mesto, l'horizon nous permet de voir (de gauche à droite) le dôme et le double clocher de St-Nicolas, une église baroque du début des années 1700, les deux superbes tours de Notre-Dame de Tyn, que l'on voyait sur ma vue du 8 juillet, le sommet tout noir de la Tour Poudrière, qui surplombe la porte d'entrée de la vieille ville, érigée en 1475, la tour d'horloge de l'ancien hôtel de ville que l'on voyait également sur ma vue du 8 juillet, et, enfin, la plus grande tour noire qui se dresse de l'autre côté du pont, la Tour du Pont de la Vieille Ville. Terminée un peu avant 1380, on dit que c'est la plus belle porte gothique d'Europe. Comme je me promets d'y grimper demain, il y a des chances que ma vue du 12 juillet soit captée du haut de cette tour.
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L'Esprit Vagabond, dans la plus belle ville du monde.

dimanche 10 juillet 2011

Vltava, nostalgie et vue du 10 juillet

Je dois vous avouer que Prague me rend un peu nostalgique. Comme Venise ou Vienne, la ville me rappelle mon passage en 2003, et donc, me fait réfléchir sur le passage du temps et sur mes voyages depuis cette première exploration. Comme Prague est ma dernière destination de ce séjour avant mon retour, je ressens le mélange d'émerveillement devant cette ville splendide et le regret de devoir rentrer au pays dans quelques jours. Istvan devait éprouver les mêmes sentiments à son arrivée à Rome, il y a quelques semaines à peine. Et peut-être aussi parce qu'il y a tant de choses à Prague qui ont survécu à plusieurs siècle, et que le centre est tellement bien conservé comme un ensemble harmonieux, que le passage du temps semble plus apparent ici qu'ailleurs. On traverse la Vltava par le Karluv Most (Pont Charles), fondé en 1357, on assiste ensuite au passage de l'heure sur l'horloge astronomique de l'ancien hôtel de ville, qui a été installée en 1338 et la veille, je parlais de la cathédrale, débutée en 1344. Aujourd'hui, la rivière Vltava m'a rappelé une belle photographie que j'avais réalisée il y a huit ans, et j'ai voulu retourner voir le point de vue d'où j'avais pris le cliché.
J'ai donc capté de nouveau la vue que l'on a de la vieille ville, à partir de la rivière. Cette vue du 10 juillet est donc un regard sur Prague et un regard sur mon passé.
Dans cette vue du 10 juillet, captée en fin de journée alors que le soleil venait de disparaître dans les nuages à l'horizon, on distingue les premiers arcs du Karluv Most à gauche, puis le sommet de la splendide porte gothique Mostecka Vez, suivie de quelques dômes et tours diverses. Le feuillage à l'extrême gauche indique que je me trouve sur une île au milieu de la Vltava.  Enfin, la prise au crépuscule n'est pas un hasard, puisque ce voyage s'achève bientôt.
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samedi 9 juillet 2011

Château - Vue du 9 juillet

La journée du 9 juillet a été consacrée à revisiter un lieu déjà exploré, en avril 2003; le Château de Prague. Je ne vous emmerderai donc pas avec la description de l'affaire - un gigantesque château que l'on dit parmi les plus vastes au monde - même si je devrais, puisque je ne bloguais pas à l'époque de ma première visite. Je profite toutefois de cette revisite pour mentionner que c'est fou ce que quelques dollars (pas beaucoup) de plus sur un budget quotidien permettent de faire lors d'un second passage. Ainsi, j'ai pu choisir le grand tour au lieu du tour plus modeste et gravir les 286 marches de l'étroit escalier en vis de la tour de la cathédrale qui trône à l'intérieur du château - une affaire étourdissante si vous voulez mon avis.
On pourrait croire que l'architecte était un peu fou, mais qui blâmer parmi les générations de responsables des travaux sur cette cathédrale qui a pris près de 600 ans à terminer? Il est d'ailleurs amusant de lire que des travaux de restauration des premiers secteurs ont été entrepris tout juste après son ouverture officielle.
Enfin, le château de Prague, qui apparaît sur la photo ci-contre - ma vue du 9 juillet - rappelle évidemment Kafka, puisque l'auteur s'en est non seulement inspiré pour son célèbre roman homonyme, mais il y a vécu (au 22 Zlata Ulicka), dans une toute petite maison située dans les murailles mêmes de la forteresse. La visite donne évidemment le goût de relire cet angoissant classique.
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vendredi 8 juillet 2011

Télégramme - Vue du 8 juillet

Lors de mon arrivée à Prague, en avril 2003, j'en étais au tiers de mon premier voyage exploratoire de la vieille Europe. je notais pourtant:
"Prague est une ville extraordinairement belle et romantique. Ce ne sont pas tant certains édifices en particulier que l’ensemble, l’accumulation de tant de beauté, qui frappe l’œil – et peu importe où vous dirigez votre regard. La traverse de la rivière Vltava aller et retour par les vieux ponts (most) de Prague et la montée de la colline après le Château, pour nous offrir une vue aérienne de la ville et ses toits demeurent parmi les meilleurs souvenirs de notre voyage jusqu’à maintenant. Prague est définitivement la plus belle ville où nous ayons mis les pieds depuis notre départ."
- Journal de voyage, 14 avril 2003.
Évidemment, j'allais ensuite voir beaucoup d'autres villes splendides, mais cette première impression allait demeurer assez forte pour que je qualifie Prague de plus belle ville du monde.
Puis, années après années, j'ai visité d'autres villes dans plusieurs autres pays sans jamais avoir le sentiment de me trouver dans une ville encore plus belle que Prague. Je me souviens que même Vienne, avec toutes ses splendeurs, avait (en 2003) le défaut d'avoir été visitée tout juste après Prague, et que je l'avais alors trouvée moins impressionnante qu'il y a dix jours en y mettant les pieds pour une seconde fois.
Aujourd'hui, plus de huit ans après ma première visite, je suis de nouveau à Prague. Je peux donc réaffirmer mon opinion; Prague est la plus belle ville du monde.
Je vous offre donc, pour ce soir, la vue du 8 juillet; Près de Staromestské Namesti; la Tour d'horloge de l'ancien hôtel de ville, et vue sur les tours de Notre-Dame de Tyn.
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Note: Mon accès internet est un peu lent - et il n'y a pas de wifi dans mon auberge - j'utilise actuellement sans autorisation la connexion d'un restaurant sur la rue en bas ;-). Par contre, je vois le Pont Charles de ma fenêtre, alors on peut difficilement se plaindre de mon hébergement! Je serai donc peut-être un peu moins productif côté photos qu'à Vienne, mais je me reprendrai avec un album plus complet à mon retour, prévu pour la semaine prochaine. Car Prague se trouve à être ma dernière destination de ce voyage en Europe centrale. Un (beau) hasard de bonne affaire sur l'achat de mes billets d'avion, puisque le retour à Prague n'était pas prévu, originalement, quand j'ai planifié ce voyage. Une fois de plus, je serais bien fou de m'en plaindre :-)
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Journal de voyage, jour 54
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